biogaz-methaniseur-gaec-champ-fleury - Illustration Deux méthanisations bretonnes décryptées

Deux méthanisations bretonnes décryptées

Deux circuits de visites techniques sont proposés, en partenariat avec Aile et l’AAMF*, le mardi 24 janvier, la veille de l’ouverture du Salon Biogaz Europe.

Ces circuits proposent chacun une visite sur une unité de méthanisation agricole d’un membre de l’AAMF (l’une en injection, l’autre en cogénération). Et un des circuits propose en plus la visite d’une station de traitement des eaux, illustrant l’organisation conjointe de Biogaz Europe avec le Carrefour de l’eau. Les navettes partiront de l’esplanade Charles de Gaulle à Rennes, en début d’après-midi du 24 janvier, pour y revenir en fin d’après-midi. La participation est gratuite.
Inscriptions sur le site du salon : www.biogaz-europe.com.

Gaec du Champ-Fleury, à Liffré (35) biogaz-methaniseur-gaec-champ-fleury

Le Gaec du Champ Fleury est constitué de cinq associés. Comprenant 160 vaches laitières et un atelier d’engraissement, l’exploitation a mis en service la première unité de méthanisation agricole qui injecte du biométhane dans le réseau en Bretagne durant l’été 2015. Elle est alimentée par 11 000 tonnes d’effluents d’élevage, de résidus de cultures traditionnelles et de Cultures intermédiaires à vocation énergétique (Cive), de déchets végétaux et de résidus de l’industrie agroalimentaire locale. Sans possibilité de valorisation de la chaleur sur l’exploitation, le biogaz est épuré et le volume injecté dans le réseau depuis début 2016 est de 70 Nm3 CH4/h.

Gaec Lamoureux Frères, à Noyal-sur-Vilaine (35)

biogaz-methaniseur-Gaec-LamoureuxL’unité de méthanisation a été mise en service début 2012, et alimentait une cogénération de 130kW.  Sous le régime de l’autorisation, elle est agréée SPA3 avec hygiénisation. Début 2015, la création d’une structure de collecte de déchets de restauration sur le bassin rennais (la SARL CMV) a permis de créer un emploi et de développer une nouvelle activité.

En juin 2016, l’unité de méthanisation passe de 130 kW à 250 kW, alimentée par 3 200 t de déchets extérieurs d’industries agroalimentaires et de restauration, 1 200 t de Cive et cultures et 3 300 t de lisier de bovin et de porc, dont 2 000 t dans le cadre d’une convention d’échange de lisier contre digestat avec une exploitation voisine. Début 2017, la mise en route programmée d’un séchoir bois bûche en partenariat avec un professionnel du bois permettra une meilleure valorisation de la chaleur, suite à l’augmentation de puissance

*AAMF : Association des agriculteurs méthaniseurs de France.


Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article