L’ajout d’huiles végétales riches en omega 3 dans l’aliment des truies a un impact sur la vitalité des porcelets. « Même s’il n’y a pas d’effet sur le poids à la naissance, l’enrichissement en lipides de l’aliment en fin de gestation aide à la survie des petits porcelets », indique Nathalie Quiniou, de l’Ifip. Une part de l’énergie apportée par l’amidon est, dans ce cas, remplacée par de la matière grasse végétale. « Les oméga 3 de la graine de lin extrudée bénéficient aux systèmes nerveux et immunitaire. Les mises bas sont facilitées et les porcelets sont plus toniques ». L’apport d’arginine en fin de gestation, un acide aminé précurseur de nombreux métabolites impliqués dans l’embryogénèse et dans la vascularisation du placenta, est également bénéfique à l’homogénéisation des portées. « Des études ont montré que le placenta est mieux irrigué et donc apporte plus de nutriments, notamment aux plus petits ». [caption id=”attachment_24091″ align=”aligncenter” width=”597″] Le lin est naturellement riche en omega 3.[/caption] De la précision dans la ration La nutritionniste rappelle toutefois les fondamentaux pour la survie des porcelets : des truies ni trop grasses ni trop maigres à la mise-bas. Les premières ont des mises-bas plus difficiles et mangent moins en lactation (l’ELD doit être inférieur à 20 mm). Les secondes ont des porcelets trop légers. « Dans les plans d’alimentation en U, il ne faut pas descendre trop bas en milieu de gestation. Sinon, le placenta, qui commence à maturer à cette période, est moins efficace. Les porcelets perdent en poids de naissance ». À Romillé, en station expérimentale, les truies sont pesées toutes les 3 semaines. Leur épaisseur de lard est mesurée. En fonction des objectifs individuels d’état à la mise-bas, elles suivent une courbe d’alimentation (distribution individuelle automatique). « Les poids de naissance ont augmenté pour atteindre en moyenne 1,5 kg pour plus de 16…

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