Depuis de nombreuses années, la recherche d’autonomie est un axe développé sur le Gaec La Blosserie, à Moutiers (35). L’an passé, ils ont testé l’association de haricot type tarbais avec le maïs sur une petite surface. Installés à Moutiers (35) sur une SAU de 73 ha, Stéphane, Alain et Claudine Lamoureux produisent 670 000 L de lait, avec à côté un atelier porcin Label en prestation. « L’exploitation compte deux ilots éloignés du siège, dont un à 12 km et l’autre à 7 km. Malgré cela, nous privilégions l’autonomie alimentaire. Nous ne produisons plus de blé : trop coûteux en intrants », expliquent Alain et Stéphane Lamoureux. Ils cultivent 30 ha de maïs ensilage. Les 7 ha de luzerne sont déshydratés par la Coopedom et conditionnés en brins longs. [caption id=”attachment_24223″ align=”aligncenter” width=”601″] L’autonomie alimentaire du troupeau est privilégiée par Stéphane et Alain Lamoureux.[/caption] Une VL fermière 4 ha d’avoine blanche aplatie (conservée inertée en boudins) servent aussi à l’alimentation des vaches au printemps et en été. « C’est une culture économique, avec seulement un désherbage et un fongicide. L’avoine blanche est une bonne source de cellulose non acidogène qui diversifie la ration. On peut en donner jusqu’à 4 kg sans risque. La paille est également consommée », précisent les éleveurs. Autre céréale, 3 ha de triticale servent de base à la VL fermière (réalisée par les Etablissements Geffray de La Guerche de Bretagne). Du soja et du lin en hiver (de la luzerne en été) sont ajoutés au triticale. La culture de méteil (sur 3 ha cette année) a commencé il y a 2 ans. « Constitué de 50 % de féverole, de 25 % d’avoine et de 25 % de triticale, il est récolté mi-mai en enrubanné. Les génisses en reçoivent après leurs 6 mois. » Des prairies de…

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