Dans la nouvelle stabulation de l’EARL de la Nantaiserie, les circuits autour du robot et la contention adaptée permettent à Aymeric Croissant de se projeter sereinement dans l’avenir. « Dans un peu plus d’un an, je serai seul sur l’exploitation », souligne Aymeric Croissant, actuellement associé avec son père Gérard à Saint-Germain-du-Pinel (35). Au moment de son installation en mai 2015, le jeune homme a bénéficié d’une capacité à produire de 200 000 L, s’ajoutant aux 308 000 L déjà réalisés annuellement par ses parents. S’est alors posée la question de la traite. « La salle de traite 2 X 4 épi datant de 1983 était située dans un bâtiment trop vieux, sans possibilité d’agrandissement. Nous avons donc été contraints de refaire une stabulation et j’ai opté pour un robot pour la traite de la soixantaine de vaches. C’est un confort de vie, avec plus de souplesse dans le travail », précise l’éleveur qui a visité de nombreux élevages avant de faire son choix. Silencieux et économe Equipé de 72 places en logettes (aire paillée auparavant), le nouveau bâtiment a été mis en service le 15 mars dernier. Une porte ouverte y était organisée fin juin par la société Fullwood Packo. C’est en effet cette marque qu’Aymeric Croissant a retenue pour son robot doté d’un bras entièrement électrique (Merlin M2). « Il est plus silencieux et moins gourmand en énergie que les autres robots pneumatiques, du fait de l’absence de compresseur », indique Kénan Le Coz, gérant de la société FB2G, installateur du robot. « Il est évolutif. Une 2e stalle pourra s’adapter. » L’éleveur y distribue au Dac deux aliments solides (1 soja et 1 VL) et un complément liquide (propylène glycol). « Il y a jusqu’à quatre possibilités sur le Dac. » [caption id=”attachment_21686″ align=”aligncenter” width=”800″] Equipée d’un…
Lait : des circuits et une contention bien pensés