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Géomyze : une enquête mesure l’ampleur de l’attaque

La date de semis et le traitement de semence ont influencé les attaques de géomyze sur les parcelles de maïs. Le point sur une enquête en cours.

Menée dans le cadre du Bulletin de santé du végétal (BSV), en partenariat avec les Chambres d’agriculture, Arvalis et les fournisseurs régionaux, une enquête en cours cerne mieux les zones géographiques touchées, l’impact de l’utilisation de traitements de semences et le pourcentage d’attaque des parcelles concernées. « C’est une année sans précédent. Forcément, l’utilisation des traitements de semences aura été bénéfique pour lutter contre la mouche. Cette enquête réalisée auprès d’agriculteurs montre le caractère exceptionnel de l’attaque. C’est un phénomène que l’on rencontre seulement une fois tous les 25 ans », précise Alix Deleglise, en charge de la surveillance biologique du territoire à la Chambre régionale d’agriculture.

130 réponses

Des premières ébauches sortent des remarques faites par les producteurs. Sur 130 exploitants ayant répondu, 54 % des parcelles sont peu ou pas attaquées. 29 % ont des attaques moyennes à fortes, 17 % sont très fortement attaqués ( + de 50 % des pieds sont touchés) et 10 % ont fait l’objet d’un resemis, soit 400 ha sur les 4 000 concernés par l’enquête. La date de semis semble jouer une importance sur la fréquence des attaques : une centaine de réponses ont des dates de semis comprises entre le 20 avril et le 10 mai. Les semis tardifs semblent avoir été épargnés, même si le faible taux de réponse ne permet pas de tirer des conclusions.

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Avantage traitement de semence

Les graines enrobées de protection ont visiblement moins souffert des attaques, avec 70 % des parcelles traitées qui n’ont pas été touchées, ou faiblement. Cependant, 10 % font tout de même l’objet d’attaque importante, peut-être à cause de semis très précoce, et non protégés par le traitement de semence dans la durée. 6 % des parcelles non traitées ont été faiblement ou non touchées.

L’enquête continue

La collecte des données continue. Pour cela, il suffit de se rendre sur le site de la Chambre d’agriculture, à www.bretagne.synagri.com, dans l’onglet Actualité.


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