Sdaec : une organisation plus souple grâce à l’agent de traite

Le Sdaec lance au Space une offre d’agent de traite, opérateur à temps partagé spécialisé.

Le Sdaec et Terralliance continuent de s’adapter au marché en lançant à l’occasion du Space une nouvelle prestation : la mise à disposition d’un agent de traite. Une solution de flexibilité et de gestion du temps de traite proposée aux exploitants laitiers dans un contexte toujours plus tendu de l’après quotas laitiers. Pour Éric Rault, président des deux groupements d’employeurs, « ce service doit concourir à l’amélioration de la qualité de vie de l’éleveur laitier dans des situations économiques tendus et de charges de travail conséquentes. En déléguant tout ou partie de sa traite, de manière hebdomadaire, ou quotidienne, l’exploitant agricole retrouve une bouffée d’oxygène dans un planning chargé et récupère ainsi un peu de souplesse par rapport aux besoins du reste de l’exploitation. Une façon également de se concentrer sur les autres sphères comme la famille et les loisirs, tout en s’assurant du maintien de la productivité de l’exploitation.» Dans la pratique, l’idée est simple : offrir la possibilité aux adhérents, « en disposant d’un opérateur à temps partagé, formé et proche de l’exploitation », de déléguer l’acte de traite, « tâche à forte valeur mais souvent routinière et contraignante car créant des ruptures dans l’organisation quotidienne. » À raison de quelques traites par semaine ou toutes les traites dans certains cas.

Compléter le planning de gens à temps partiel

Sylvie Le Clec’h Ropers, directrice des deux structures, insiste à son tour sur 2 points sur le caractère préventif et social de cette nouvelle offre. « L’agriculture ne déroge pas à un constat alarmant celui du stress et des troubles musculo-squelettiques au travail. L’élevage laitier est particulièrement exposé à ces risques. Le recours à l’agent de traite est une des solutions pour pallier ces altérations physiques liées à la répétition du geste… » Cependant, la clé de la réussite de cette prestation repose sur la capacité à mettre en lien les besoins des exploitations d’un côté, et de l’autre, des personnes travaillant à temps partiel subi sur les territoires, tous secteurs confondus, et qui recherchent un complément d’activité. « L’idée n’est pas de développer la précarité ; bien au contraire, l’ambition ici est de compléter le temps de travail de ces personnes en leur ouvrant les portes des exploitations comme celles de n’importe quelle autre entreprise », conclut Sylvie le Clec’h Ropers.

Le Sdaec au Space : stand B51 – Hall 5.


Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article