pratique-agricole-phytosanitaire-non-agricole-bassin-oust-environnement-philippe-pichot-andre-piquet-laurent-kerlir-thomas-denos - Illustration Le Grand bassin de l’Oust protège ses cours d’eau

Le Grand bassin de l’Oust protège ses cours d’eau

Les contrats territoriaux qui comprennent des actions d’amélioration des pratiques agricoles et phytosanitaires non-agricoles sur le bassin de l’Oust (GBO) ont été signés, cette semaine, pour la période 2014-2018.

Afin de diminuer les flux d’azote, de phosphore et de produits phytosanitaires, diverses actions seront mises en place dans le volet agricole du contrat territorial. Des actions de sensibilisation et d’information à destination de l’ensemble des agriculteurs et des acteurs du monde agricole du territoire du Grand Bassin de l’Oust sont prévues. « Il s’agira d’informer sur les enjeux de chacun des territoires, sur les bonnes pratiques et les mesures disponibles (Mesures agri-environnementales et climatiques, plan de compétitivité des exploitations agricoles…) à destination des agriculteurs », explique André Piquet, président du GBO. L’enjeu principal concerne les milieux aquatiques. D’un point de vue morphologique, les cours d’eau sont dégradés sur la majeure partie des bassins versants. L’enjeu azote reste important sur des bassins versants comme l’Oust moyen et le Ninian-Léverin, alors que sur le bassin versant de l’Yvel, c’est la problématique phosphore qui domine avec les phénomènes d’eutrophisation du Lac au Duc à Ploërmel. L’enjeu phytosanitaire est quant à lui présent principalement sur les bassins versants de l’Aff et du Ninan-Léverin.

Le GBO en chiffres

  • 128 communes.
  • 153 000 habitants
  • 2 850 km2
  • 4 000 kilomètres de cours d’eau
  • 7 bassins versants
  • 3 500 exploitations agricoles
  • SAU : 170 000 hectares

Appui de la Chambre d’agriculture

Des diagnostics individuels d’exploitation seront proposés aux agriculteurs de ces territoires. Sur les zones à enjeu phytosanitaires et phosphore , le Syndicat mixte du Grand Bassin de l’Oust réalisera ces diagnostics. Pour les territoires à enjeu azote, c’est la Chambre d’agriculture du Morbihan qui se chargera des diagnostics « projet éco-environnemental ». Suite à ces diagnostics, un suivi-accompagnement est prévu pendant 3 ans pour mettre en oeuvre les propositions d’amélioration ou d’évolution du système d’exploitation issues du diagnostic. Dans le cadre du Projet agro-environnemental et climatique porté par le Syndicat mixte du Grand Bassin de l’Oust, un accompagnement des agriculteurs est prévu pour la contractualisation et le suivi des Mesures agri-environnementales et climatiques (MAEC).


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