certiphyto - Illustration Qui n’a pas son Certiphyto ?

Qui n’a pas son Certiphyto ?

Après le 26 novembre 2015, un agriculteur qui n’aura pas obtenu son « Certiphyto », ou Certificat individuel pour les produits phytopharmaceutiques, ne pourra plus acheter de produit de la gamme professionnelle. 

« Il semble que tout le monde n’ait pas encore réalisé que le Certiphyto est obligatoire, qu’on le veuille ou non », déplore Frédérique Canno,
conseillère en agronomie Service conseil aux productions et formation à la Chambre d’agriculture des Côtes d’Armor. Inquiète, la spécialiste rappelle « qu’au moins une personne dans chaque exploitation doit détenir ce certificat phytosanitaire individuel, au plus tard le 26 novembre 2015. Le délai accordé par rapport à celui initial d’octobre 2014 ne sera, cette fois, pas repoussé. » Après cette date butoir, dans à peine un peu plus de 10 mois, « les exploitants sans Certiphyto ne pourront plus acheter de produit de la gamme professionnelle. » Il est donc urgent de s’organiser pour décrocher le précieux sésame d’ici l’automne prochain. Une obligation réglementaire « pour sécuriser l’usage » des pesticides, « pour le bien-être de tous, dès que l’action conduite porte sur l’utilisation, la distribution, le conseil, la vente de produits phytopharmaceutiques », rappelle-t-on du côté du ministère de l’Agriculture à l’initiative de la démarche.

En pratique

  • Formation sur 2 journées de 10 h à 17 h 45. Coût pris en charge par le Vivéa (hors repas) pour les exploitants en activité.
  • Infos et inscriptions : 02 96 79 21 92
  • Prochaines dates : Lamballe (27 janvier et 3 février) ; Plérin (3 et 10 mars) ; Loudéac (2 et 9 avril)

S’inscrire rapidement sur liste d’attente

Concrètement, pour un exploitant, l’obtention du Certificat passe par « le suivi de deux jours de formation » qui atteste de connaissances suffisantes pour utiliser les pesticides en sécurité et en réduire leur usage, précise Frédérique Canno. Alors que la dernière ligne droite est entamée, la Chambre d’agriculture a déjà programmé 11 sessions en 2015. « Le plus important est que les agriculteurs nous appellent pour être immédiatement inscrits ou placés sur les listes d’attente existantes. » Au besoin, d’autres rendez-vous pourraient être organisés d’ici novembre. Toma Dagorn


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