Dans le Finistère et dans l’Ouest des Côtes d’Armor, les techniciens conseil en nutrition et lait et les techniciens cultures Triskalia se sont mobilisés pour réunir les producteurs autour de la rentabilité des systèmes laitiers, grâce à une double approche : végétale et animale. Les réunions Défilait Diag ont fait le plein en cette fin d’année 2014 !
Mon exploitation est-elle rentable ? Les choix techniques que j’ai faits sont-ils judicieux ? Sur quoi puis-je agir pour améliorer ma situation ? Où est-ce que je me situe par rapport aux autres ?… Ces questions, des éleveurs se les posent chaque jour, dans un souci d’efficacité et de rentabilité face à un paysage laitier en mouvement. Les réponses, ils les trouvent tantôt avec l’organisme de gestion, tantôt avec leur technicien, auprès de leur voisin ou à travers leurs propres expériences. Mais un point précis et régulier sur son exploitation doit s’imposer afin d’optimiser ses performances et anticiper les évolutions à venir.
Défilait® Diag : un outil original
Vingt éleveurs maximum autour d’une table, des techniciens spécialistes et deux intervenants experts dans leur domaine… La formule plaît grâce au fond technique exposé en matinée et à la richesse des échanges sur le terrain l’après-midi. Comment adapter mon système fourrager aux objectifs de demain ? Voilà le thème qui orchestre les réunions Défilait Diag actuellement proposées. 2015 marque la fin de la production encadrée et, en attendant, des interrogations émergent. L’idée est de donner des orientations solides aux producteurs de lait en prévision de ces évolutions. La réunion démarre par une phase de découverte des profils d’exploitations représentées dans la salle. Les animateurs enchaînent sur les caractéristiques des élevages laitiers bretons spécialisés et réalisent des focus techniques en croisant la production de lait par hectare (ha) de Surface fourragère principale (SFP) et la production moyenne par vache. Sans oublier le focus économique avec l’Excédent brut d’exploitation (EBE) global par Unité de travail humain (UTH). Maïs, pâturage, fourrages complémentaires, quelle part dans mon système? Alimentation de mon troupeau ? Chiffres et arguments à l’appui, les animateurs vont rapprocher méthodes et performances : dérobées ou cultures pérennes de fauche pour les fourrages complémentaires, en passant par la complémentation des génisses au pâturage. Bref, autant de repères technico-économiques qui permettront d’alimenter la réflexion des producteurs présents. La réunion en salle en matinée est suivie d’un déjeuner et de la visite d’une des exploitations présentes.
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Le schéma ci-dessous présente l’ensemble des points abordés lors de la réunion. Le coeur de celle-ci se situe au niveau des fourrages complémentaires : stratégie (dérobées, parcelles pérennes), mode et stade de
récolte, conservation, utilisation et complémentation.[/caption]
Une autre approche au service des producteurs
Toujours en prévision des évolutions à venir et avec la volonté d’apporter des solutions globales aux éleveurs laitiers, le service agrofournitures poursuit ses travaux sur les graminées, dans la continuité du travail mené autour du maïs, principal fourrage des vaches laitières. Sur ce point, une démarche interne a été mise en place pour positionner les variétés de maïs selon les typologies de rations : la démarche PROMA (Produire, Rentabiliser, Optimiser, Maîtriser, Adapter). Dans les dossiers en cours, une des préoccupations majeures est également ce vaste travail sur les graminées et légumineuses, dans le but d’améliorer encore et toujours la qualité de la ration de base. D’autres dates seront planifiées en 2015 sur toute la Bretagne. Le partage d’expériences et les dossiers techniques menés par Triskalia font la richesse de ces rencontres visiblement appréciées au regard du nombre de participants et des retours auprès des techniciens. Carole Perros / Triskalia
