« Dès 2019, nous avons envisagé de transmettre notre ferme de 120 hectares en bio. Aucun de nos quatre enfants n’était intéressé par le métier. Nous avons pris contact avec la MSA pour savoir quand partir et pour connaître notre niveau de retraite », indiquait Dominique Le Jallé devant une assemblée de porteurs de projet et de futurs cédants, réunis par la Chambre d’agriculture. Dans la foulée, les éleveurs ont suivi une formation à la fiscalité.Caler une date de départ« En 2021, nous avons commencé à rechercher une maison dans le bourg, au cas où… ». En parallèle, ils effectuent quelques travaux de rénovation sur la ferme, pour la maintenir en état. « Nous avons également sondé nos 8 propriétaires (50 ha loués). » En 2023, les époux Le Jallé prennent rendez-vous avec le service installation de la Chambre : « La réforme des retraites était dans les tuyaux. On voulait caler une date cible de départ ». L’inscription au répertoire départemental (RDI) se traduit par de nombreux appels. « On voulait que la production laitière perdure. » Leur choix s’est porté sur un jeune éleveur déjà installé sur une structure en location, dans des conditions de travail difficiles, sans possibilité d’évolution. « Nous avions une idée assez précise du prix de vente. On est tombés rapidement d’accord ». Malgré quelques petits écueils – le jeune voulait conserver son cheptel – la transaction est rapidement menée. « Il faut écouter et respecter la personne qui arrive et qui n’est pas de la même génération. C’est son projet ». Au final, il a repris une soixantaine de vaches, sur la petite centaine présente dans le troupeau.De nouveaux repères dans une nouvelle vieAvec cette réinstallation, le jeune éleveur est désormais propriétaire de bâtiments fonctionnels ainsi que d’une habitation sur place. Dominique et…
Une vente de maison cadrée par la Safer
Dominique et Jocelyne Le Jallé, de Muzillac, ont cédé leur ferme laitière à un jeune qui cherchait à se réinstaller sur une structure plus fonctionnelle.

