Un arrêté validant le nouveau règlement sur le Sage Vilaine pourrait être voté avant les prochaines élections municipales. 16 000 hectares sont concernés par la mesure d’interdiction d’herbicides sur maïs. « Ce plan est équilibré et la révision doit être votée. On peut produire du maïs sans herbicide », estiment les porte-parole de la Conf. « Le délai de mise en œuvre de trois ans est suffisant et des aides financières sont prévues pour accompagner les agriculteurs » (voir Paysan Breton du 3 octobre). Il s’agit, selon eux, d’un enjeu de santé publique mais aussi, « d’une nécessité pour les entreprises qui ont besoin d’une eau de qualité pour leurs différentes activités. La dépollution a un coût très élevé ». La Conf demande un signal fort de l’État pour préserver l’environnement. La consultation citoyenne va démarrer ; la prochaine réunion de la Clé (commission locale de l’eau) est prévue le 12 décembre. « On peut produire du maïs sans herbicides » 25% de brebis vides Au cours de l’entretien, les responsables de la Conf ont demandé au préfet l’ouverture d’un guichet d’indemnisation pour couvrir les coûts directs et indirects de la FCO. La très grande majorité des troupeaux ovins et bovins du département ont été touchés par le virus. « Nous espérions une meilleure anticipation de l’arrivée de la maladie. Nos demandes sont restées sans réponse ». Aude Merré et Romain Conan, à la tête d’un élevage de 200 brebis (race à viande), n’ont pas pu vacciner en juillet, faute de vaccins disponibles. « Notre troupeau a été impacté ; 25% de nos brebis étaient vides (avortements). Les frais vétérinaires ont grimpé et nous aurons un manque à gagner en 2026 ». D’autres éleveurs ovins déplorent de la mortalité et une baisse de fertilité (béliers infertiles). Signaler les conséquences des…
Sage Vilaine et FCO au menu du préfet
La Conf recevait le préfet, lundi dernier, à Elven, chez Aude Merré et Romain Conan, éleveurs de moutons. L’occasion d’évoquer les dossiers chauds du moment.
