La Cuma s’attaque au rumex

Dans la Manche, la Cuma La Pratique a acheté un pulvérisateur Écorobotix en 2023 qui cible uniquement les chardons et les rumex, dans les prairies.

Groupe de personnes dans un champ devant un tracteur - Illustration La Cuma s’attaque au rumex
Blavet terres et eaux organisait une journée herbe, au lycée de Kerlebost, la semaine dernière. Le pulvérisateur Écorobotix y était présenté.

750 hectares de prairies. C’est la surface qu’il fallait à la Cuma La Pratique pour proposer un prix attractif à ses adhérents et amortir un pulvérisateur à 115 000 euros (commande en fin 2023) auxquels il faut ajouter 6 000 € de licence (algorithmes de reconnaissance des rumex et des chardons). Beaucoup d’adhérents de la Cuma avaient la volonté de développer et valoriser le pâturage pour produire du lait, dans cette zone de bassins versants où la production à l’herbe est encouragée. Rumex et chardons commençaient à prendre un peu trop de place et les solutions de traitement chimique étaient peu satisfaisantes. En 2024, les 750 hectares nécessaires ont été traités dans un rayon de 30 kilomètres.1 800 hectares à termeCette année, 1 400 hectares de prairies ont été nettoyées. Désormais, l’outil est utilisé en inter-Cuma. Plusieurs coopératives de la région se sont associées pour répondre à la demande de leurs adhérents. Le potentiel est de 1 800 hectares. Un chauffeur est affecté à la conduite du tracteur et du pulvérisateur, même si celle-ci est relativement simple selon les utilisateurs.60 € par hectare« Les périodes idéales d’intervention sont en mars-avril, après une première fauche, ou en octobre-novembre, quand l’herbe n’est pas trop haute », indique Olivier Le Mouël, de la FNCuma. L’outil traite 2,5 à 4 hectares à l’heure. La prestation est facturée 60 € par hectare (tracteur, chauffeur, pulvérisateur). La même molécule est utilisée chez tous les adhérents pour ne pas avoir à gérer les fonds de cuve et pour un gain de temps. « Le produit doit être présent et disponible chez l’adhérent avant l’intervention. Chacun est tenu de s’approvisionner ». Un passage au drone peut être effectué au préalable pour connaître le salissement réel des parcelles et voir si le passage de l’Écorobotix est justifié et rentable….

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