Eureden s’allie à TSE pour développer l’agrivoltaïsme

La coopérative Eureden et l’énergéticien solaire TSE ont officialisé un partenariat au Space pour développer l’agrivoltaïsme sur la Bretagne.

deux hommes souriants sur un salon prennent la pose - Illustration Eureden s’allie à TSE pour développer l’agrivoltaïsme
Bertrand Drouot L’Hermine, directeur général délégué au développement TSE (à gauche) et Dany Rochefort, président d'Eureden, ont signé le partenariat au Space.

Produire de l’électricité verte sans renoncer à l’agriculture : tel est le pari de l’agrivoltaïsme. En annonçant un accord avec TSE, spécialiste français du solaire, Eureden veut donner à ses adhérents « un cadre clair et sécurisé » pour se lancer dans ces projets encore émergents. « Nos éleveurs recherchent des solutions pour stabiliser leurs revenus et pérenniser leurs installations. L’agrivoltaïsme peut être une réponse », estime Dany Rochefort, président de la coopérative. Un bénéfice concret TSE mise depuis plusieurs années sur ce modèle conciliant production agricole et énergétique. Ses projets privilégient les systèmes de panneaux mobiles et légers, permettant la poursuite du pâturage ou de cultures sous ombrières. « Notre métier est d’accompagner les exploitants dans le temps long, avec une visibilité minimum de 30 ans sur les revenus », résume Michel Méran, directeur régional de TSE. Un revenu d’environ 2 000 €/ha Les premiers projets cibleront principalement les filières bovin lait et bovin viande, considérées plus fragiles économiquement. L’installation de panneaux doit apporter un bénéfice concret : ombrage pour le bien-être animal, meilleure résistance aux vagues de chaleur, maintien de la production fourragère. Un revenu complémentaire annuel, estimé à environ 2 000 €/ha, sera versé aux exploitants et propriétaires concernés. 30 % de couverture La loi d’accélération des énergies renouvelables impose un cadre strict pour l’agrivoltaïsme : l’activité agricole doit rester première, la surface couverte par les panneaux ne pouvant excéder 40 % de la parcelle (le taux de couverture recommandé par la Chambre d’agriculture de Bretagne est plus faible : 20-25 %). « Nous pensons que l’optimum économique est plutôt de 30 %. L’agrivoltaïsme n’est pas une rente foncière mais un outil d’adaptation et de transmission des exploitations », insiste Michel Méran. Un démonstrateur sera lancé prochainement en Bretagne pour concrétiser cette alliance. À terme, Eureden et…

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