Après un creux en 2023, la consommation totale de viande repart : +2,4 % en 2024. Rapportée à la population, elle atteint 85 kg équivalent-carcasse (ec) par habitant, proche de 2016, contre 83,3 kg ec en 2023, dans un contexte de prix alimentaires élevés. Un tiers de la hausse provient des importations . Les viandes de boucherie (porc, bovin, ovin) sont globalement stables : le regain du porc compense le recul du bœuf. Les importations contribuent à la reprise, sans combler toutes les évolutions par segment. Le porc fait de la résistance En 2024, la viande porcine progresse de 1,4 % (après −3,6 % en 2023). Mais le mouvement de fond reste baissier: 30,6 kg ec par habitant, contre 34,4 kg en 2004. Les importations de viande porcine augmentent légèrement. Les produits élaborés reculent (−4,2 %) avec des prix en hausse (+2,2 %). La consommation à domicile de jambon et autres charcuteries a été, de façon globale, en recul en volume (- 1,4 %), alors que les prix sont demeurés quasi stables (+ 0,2 %). Le bovin poursuit sa chute À 20,8 kg ec par habitant en 2024, la viande bovine recule encore (−2,2 %, après −3,9 %), à son plus bas niveau depuis de vingt ans. Sa part dans la consommation totale passe de 30 % en 2004 à 24 % en 2024. Les importations baissent légèrement (−0,3 %) mais restent supérieures à la moyenne 2019-2023. À domicile (hors élaborés), la baisse est de −4,1 %, avec un repli marqué des morceaux à bouillir/braiser (−6,9 %) et plus modéré des pièces à rôtir/griller/poêler (−3,0 %). La viande hachée pur bœuf, surgelée ou fraîche, voit ses prix se stabiliser et résiste en volume (−0,2 %). La volaille s’envole La consommation de volailles bondit de 7,1 % en 2024, prolongeant une…

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