« La gestion des vivaces se réalise bien avant le semis des couverts végétaux, dans la rotation. Et plus on intervient tard, plus ils sont développés et présentent de la biomasse qui absorbe du produit, ce qui permet de limiter les doses… », explique David Bouvier, conseiller agronomie à la Chambre d’agriculture de Bretagne. Mais s’il en reste dans l’interculture, on peut intervenir avec des outils mécaniques : l’objectif est de scalper l’adventice pour épuiser ses réserves, en intervenant au stade où la vivace est la plus vulnérable (point de compensation(1) ou début de floraison). Selon le système racinaire, bien souvent une intervention ne suffit pas pour épuiser les organes de réserve, il faut répéter les actions (fauches ou travail du sol) et disposer donc d’un couvert végétal long pour permettre ces différents passages. « La fragmentation des racines durant l’interculture est plus efficace que la destruction des parties aériennes (sur cultures ou prairies) », note-t-il, lors d’une journée technique sur la gestion post-récolte des céréales, organisée par la Chambre d’agriculture. Intervenir quand la vivace est la plus vulnérable Le rumex et sa racine tubérisée Les organes végétatifs du rumex portent des bourgeons qui peuvent produire des tiges. Il convient donc de sectionner les réserves au niveau de la partie de ces bourgeons, pour ne pas leur laisser trop de réserves et leur permettre de repartir en végétation. « Il est nécessaire de travailler la surface une à deux fois ensuite pour sécher cette partie bourgeon coupée », insiste-t-il. Des rhizomes avec l’agrostis ou le chiendent L’agrostis ou le chiendent présentent des stolons, tiges aériennes rampantes capables de s’enraciner. Pour le gérer, le labour présente une bonne efficacité. Et pour les mettre en surface, des outils comme la herse peigne ou certains rouleaux apportent de bons résultats. Cas particulier du…

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