Baisser la fréquence des traitements phytosanitaires tout en gardant les rendements. Altho, fabricant des chips Brets, qui travaille en partenariat avec GN Solutions pour la protection des cultures, en rêve. La demande sociétale oblige à faire des efforts en ce sens. Problème, la pomme de terre est capricieuse et sujette à différents types de stress : hydrique, thermique, carences, maladies, insectes, chocs à la récolte… « Il faut, avant de planter, réaliser une analyse de sol », indique Emmanuel Brechet, directeur commercial du groupe GN Solutions. L’investissement impose d’avoir des résultats L’effet environnement « Un manque de potasse peut être préjudiciable car elle agit sur la structure des tubercules (prévention des chocs) et leur permet de mieux retenir l’eau (gestion du stress hydrique) ». Globalement, les différents stress peuvent être séparés en deux types : biotique (maladies, insectes) et abiotique (liés à l’environnement : eau, chaleur, U.V., vent…). « En France, le rendement est de 42 tonnes à l’hectare, en moyenne, avec des variations importantes. Ces variations sont dues à 80% à des stress abiotiques ». Le changement climatique accentue ces types de problèmes, d’où l’importance du travail sur la sélection variétale. Pour protéger et doper les cultures, de plus en plus de produits inondent le marché. « Les biostimulants gèrent les stress abiotiques et sont censés favoriser l’absorption des nutriments, optimiser l’utilisation de l’azote et renforcer les défenses de la plante. Ils sont foliaires ou racinaires ; ils accélèrent la désintoxication des plantes après traitement phytosanitaire ». 25 et 35 €/ha Les propositions abondent ; « sans AMM (autorisation de mise sur le marché), inutile de s’y intéresser. L’investissement, entre 25 et 35 €/ha, impose d’avoir du résultat ». Les produits de biocontrôle permettent de gérer le stress biotique, et agissent comme un fongicide, « en curatif quand la…
Les biostimulants à l’essai
Biostimulants, biocontrôle, que valent tous ces produits censés doper les rendements ? C’est l’objet des essais réalisés par GN Solutions sur des parcelles de pomme de terre.
