Arracher tout en douceur

Sylvain Pedro est équipé d’une arracheuse Spirit 7200 de chez AVR. Cette machine est appréciée car elle préserve la qualité des tubercules lors de la récolte. La ferme familiale de Sylvain Pedro produit « des plants de pomme de terre depuis 35 ans », aime rappeler le jeune agriculteur de Noyal-Pontivy (56). Depuis 2 ans, l’agriculteur utilise une arracheuse de chez AVR pour récolter les 30 ha que compte l’exploitation, qui produit aussi des céréales (blé, avoine et maïs) sur 100 ha et des légumes (petits pois et haricots) sur 30 ha. Un atelier de poulets de chair vient compléter l’activité. La machine est appréciée pour son adaptation. « Elle accepte de nombreuses pièces d’usure de d’autres marques. Tout est facile d’accès, la conception est simple, la visibilité est très bonne ». Mais le point fort de cet outil déporté à 2 rangs réside dans « sa souplesse pendant l’arrachage. Les pentes sont douces, les circuits plus courts. Les plants de pomme de terre sont moins choqués, il y a moins de problèmes de fusariose par la suite en conservation ». S'adapter aux conditions L’opérateur peut gérer les principales commandes de la machine depuis le tapis ou de la cabine du tracteur. Sylvain Pedro a choisi de nombreuses options sur ce modèle Spirit 7200, comme un amortisseur de chute pour éviter les chocs lors du déchargement de la trémie à fond mouvant dans la remorque. L’arracheuse est aussi équipée d’une boîte de vitesse réglable, « à adapter en fonction des conditions climatiques et des calibres des pommes de terre ». La vitesse du tapis d’arrachage se modifie en changeant de place au cardan de transmission, cette vitesse peut être augmentée par palier d’environ 20 % (420, 540 ou 690 tours/minutes). Le Morbihannais a pour habitude d’arracher avec une vitesse lente, « nous montons en gamme de vitesse si les conditions deviennent plus humides ». Avant de récolter, il faut planter. L’agriculteur a pour habitude de planter vers la fin mars pour arracher du 15 août au 15 septembre. Les conditions pluvieuses de début de printemps n’ont pas permis de commencer les chantiers, « nous avons un peu de retard », note au passage le producteur.

Arracher tout en douceur

EARL de Kervin Le Bois, Noyal-Pontivy (56)

Il fauche son blé pour gagner en maturité

Podcast: Il ramène le système néo-zélandais dans sa ferme morbihannaise

Témoignage d’éleveurs : « Épanouis dans notre métier »

Charge de travail : « Deux vrais week-ends par mois »

Bœuf émissaire

Une accalmie « entre deux tempêtes » ?

Peut vous intéresser

Les aimants améliorent les traitements

La biofumigation en réponse aux taupins

Les couverts sur buttes d’automne structurent le sol

Un zeste d’huile pour une bonne conservation

Il fauche son blé pour gagner en maturité