Le préfet vient discuter à la ferme

En marge de la découverte d’un bâtiment abritant des poulets de 10 jours chez David Labbé à Plourivo, le préfet a échangé avec la FDSEA 22 sur de nombreux sujets.

Des personnes en discussion autour d'une table - Illustration Le préfet vient discuter à la ferme
Le préfet des Côtes-d'Armor François de Keréver 
échange avec les représentants de la FDSEA 22.

Vendredi 25 avril, le préfet François de Keréver s’est rendu chez David Labbé, installé en volaille de chair à Plourivo. Ce dernier, président de la section avicole de la FRSEA et du Comité régional avicole Bretagne (Cravi), a alerté à nouveau sur les difficultés persistantes rencontrées par certaines filières, notamment la volaille. « Malgré les efforts déployés par les éleveurs, la viabilité des exploitations est de plus en plus compromise. Il est nécessaire que les autorités accordent une attention particulière pour soutenir l’aviculture », a insisté l’aviculteur.Défendre les projets agricoles en appelLes représentants de la FDSEA ont ensuite abordé « les dossiers relevant directement des compétences du préfet ». Ils ont notamment réclamé que l’État mette en place « une véritable défense des projets agricoles attaqués en faisant systématiquement appel des décisions du tribunal » qui viennent les bloquer suite à des procédures d’opposants.Ensuite, Lionel Morvan, élu à la section porcine, a rappelé que « les règles de biosécurité allant dans le sens d’une meilleure identification de l’espace professionnel n’exonéraient pas l’État d’une prise de position forte lors des intrusions ». Et d’insister : « L’État doit peser de tout son poids pour que les effets collatéraux des intrusions soient limités au maximum d’autant plus quand il y a une bonne tenue de l’élevage. »À son tour, Claude Cadoret de la section « faune sauvage » est revenu sur les besoins face aux dégâts des choucas et sangliers en particulier. Si l’idée de privilégier la protection des cultures est bien partagée, le préfet a rappelé l’investissement dans les équipements fournis aux lieutenants de louveterie avant d’exprimer son souhait d’une hausse du nombre de chasseurs dans les campagnes pour faire face.Devant des représentants des DDPP et DDTM, les syndicalistes ont aussi pointé « les lourdeurs administratives, la lenteur du traitement des…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article