En 2024, 302 contrôles Certi’Traite ont été réalisés en Bretagne, rapporte Joanna Herrera, directrice du GIE Élevages de Bretagne et animatrice du Crocit. Rappelons que le Certitraite intervient à la mise en service de toute installation de traite neuve (68 % des contrôles), fortement rénovée (19 %) – soit au-delà de 7 000 € de travaux, ce qui peut correspondre au rajout de quelques postes ou à un changement de pompe à vide… – ou d’occasion (13 %). « De 2014 à 2019, le robot concernait 50 à 60 % des installations neuves. Aujourd’hui, c’est plus de 85 %. » Comment expliquer cette démocratisation de l’automatisation ? « La difficulté à trouver de la main-d’œuvre. Des éleveurs qui hésitent moins à renouveler leur matériel dans une conjoncture laitière plus favorable. Des générations de robots de plus en plus fiables et performantes qui rassurent… » Des fermes moyennes franchissent le pas de la robotisation Côté traite conventionnelle, la conception en épi s’écroule concernant moins de 5 % des Certi’Traite (contre 20 % en 2017). « La TPA résiste un peu mieux avec 10 % du marché, notamment grâce aux petits ruminants. » Notons que 40 % des salles de traite neuves comptent 24 postes ou plus. Des robots assez vite renouvelés Ces dernières années, en robot, la majorité des mises en service concernaient deux stalles. En 2024, 50 % comptent un seul box (44 % à deux stalles, 6 % à trois stalles) : « Des fermes moyennes finissent par franchir le pas », observe Joanna Herrera. Même si les chiffres montrent que certains renouvellent étonnement leur robot au bout de trois ans alors que d’autres le font durer au-delà de 12 ans, une étude en 2023 a montré que la grosse majorité des élevages automatisés bretons renouvellent après 5 à…

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