14747.hr - Illustration Le séparateur de graines est opérationnel
Les tiges ressortent à l’extrémité de la machine, les graines sont recueillies dans les bacs, sous les grilles.

Le séparateur de graines est opérationnel

André Méar s’est entendu avec AEI Technologies pour mettre au point une machine spécifique capable de recueillir délicatement les graines de chou-fleur.

C’est une machine pensée par AEI Technologies et André Méar, agriculteur de Cléder (29), qui vient d’être mise au point. La société basée à Landivisiau (29) a su répondre à la demande particulière du légumier spécialisé dans la production de semences. « En 2014, j’ai changé l’orientation de la ferme, pour me lancer exclusivement dans la multiplication ». Les 7 000 m2 de l’exploitation servent à produire les précieuses graines vendues ensuite à Armor Semence.

Un travail méticuleux

« La production de semence exige un travail de minutie, elle ne peut pas être faite en grande quantité ». Après une plantation en septembre, les plants de choux sont bichonnés jusqu’à la récolte de leurs graines, au mois d’août. « Le battage, c’est le résultat de l’année ». Avant la mise au point de ce nouveau trieur, André Méar procédait à l’ancienne, avec un simple tamis. Désormais, la machine rotative sépare les tiges et les balles de la semence, en faisant gagner au passage 50 % de temps et de pénibilité. « Avant, tous les producteurs produisaient eux-mêmes leur graine, en conservant les plus beaux spécimens de chou au champ. Ici, on fait du chou-fleur depuis une centaine d’années. C’est un terroir vraiment adapté ».

Derrière la machine, simple au premier abord, figure une bonne entente entre le producteur et l’entreprise fabricante sur les sujets de recherche et de développement. « J’ai consulté Philippe Chapalain, de chez AEI Technologies, nous avons commencé à réfléchir en avril dernier. Un 1er prototype a été livré 3 mois plus tard », se souvient le producteur.

Machine autonome

Les essais concluants aboutissent à un modèle plus fini, qui abrite une grille avec des trous de quelques millimètres, mieux adaptés au chou. Autonome, la machine « est équipée de batteries. Elle peut être posée directement dans une serre, ou dans un endroit sans prisede courant », explique Bernard Mercier, chargé d’affaires pour AEI technologies. 


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