- Illustration « Mieux valoriser la viande bio de nos fermes »

« Mieux valoriser la viande bio de nos fermes »

La Cuma Prat Friko avance sur son futur atelier de découpe et de transformation de viandes bio destinées à la vente directe.

Le projet de création d’un outil collectif multi-espèces (ovin, bovin, caprin, porcin) pour la découpe et la transformation de viande bio avance. Une parcelle est déjà réservée, attenante à l’abattoir de Lannion Trégor Communauté, dans la zone d’activité Beg Ar C’ha. Pour le moment, l’initiative est portée par onze éleveuses et éleveurs des Côtes d’Armor et du Finistère. « Mais notre Cuma est ouverte à de nouveaux membres », explique Cécile Thomas, éleveuse de brebis laitière à Landébaëron, qui invite porteurs de projets et personnes engagées en agriculture biologique ou en conversion à participer à la réunion du lundi 14 novembre. « Il y a de la place : l’outil est dimensionné pour valoriser 100 t par an. » Sur place, la découpe pourra être réalisée par les producteurs ou confiée aux bouchers salariés. Côté transformation, de multiples possibilités sont prévues : viande au détail, charcuteries crue ou cuite, fumaison, conserve, salaison… L’objectif est clair : « Mieux valoriser, en vente directe, les viandes de nos fermes. »
L’inauguration de l’outil est prévue en 2024. En attendant, aidé par un cabinet de conseil spécialisé, le collectif planche sur la conception de l’atelier (plan, matériaux, technologie de froid, saloir, séchoir, énergie, récupération de chaleur…) et du Plan de maîtrise sanitaire (PMS). « Nous voulons être actrices et acteurs de chaque étape du projet, garder le plus possible la main sur la manière dont nos carcasses seront travaillées », précise Barbara Giorgis, éleveuse de porcs plein air et de brebis à Plouezoc’h (29).

Réunion d’information.
Lundi 14 novembre, réunion,20 h, à la salle communale de Plounévez-Moëdec.


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