11519.hr - Illustration Signature d’une convention entre la Chambre et GRDF
André Sergent, président de la Chambre d’agriculture de Bretagne, et Véronique Bel, directrice de GRDF Région Centre Ouest.

Signature d’une convention entre la Chambre et GRDF

En signant une nouvelle convention, le partenariat qui avait débuté en 2018 entre la Chambre d’agriculture de Bretagne et GRDF se poursuit afin d’apporter un maximum d’informations aux agriculteurs sur la méthanisation.

« Pour entraîner la profession vers la méthanisation, nous avons besoin d’en parler et de diffuser un maximum d’informations aux agriculteurs. Pour ce faire nous avons besoin de collaborations avec des intervenants comme GRDF », lance André Sergent, président de la Chambre d’agriculture de Bretagne lors de la signature de la convention de partenariat entre la Chambre d’agriculture et GRDF le 7 mars à Rennes (35). Loïc Guines, président de la Chambre d’agriculture d’Ille-et-Vilaine, précise : « Le développement de la méthanisation doit se faire de façon raisonnée. Le schéma des structures indique que l’élevage est prioritaire en Bretagne et nous allons le réinscrire. »

Augmenter la part de gaz vert produit en France

Pour Véronique Bel, directrice de GRDF Région Centre Ouest, la France et plus particulièrement la Bretagne ont développé une méthanisation raisonnée contrairement à l’Allemagne. « En Bretagne, 4 % de la consommation de gaz est couverte par la production des unités de méthanisation en injection de biogaz. Un chiffre qui va passer à 14 % de la consommation à horizon 2025 avec les projets dans les tuyaux. Il est aussi bon de rappeler que la France importe 17 % de sa consommation de gaz de Russie. Un chiffre qui était de 25 % si on revient
25 ans en arrière. Aujourd’hui, les méthaniseurs qui produisent du biogaz qui est injecté sur le réseau ont un contrat de production maximum à l’année. On pourrait dès demain déplafonner ce contrat, car ils sont tous en capacité de produire plus, pour pouvoir augmenter plus rapidement la part de gaz vert produit en France et diminuer notre dépendance au gaz Russe. » 

Développer le gaz porté

Selon André Sergent, la situation géopolitique va encourager le développement de la méthanisation afin d’accélérer notre indépendance énergétique. Le digestat prend de la valeur avec la flambée du prix des engrais minéraux. « La Brittany Ferries vient de sortir le premier ferry fonctionnant avec du Bio GNL comme carburant. Les agriculteurs-méthaniseurs peuvent produire ce carburant », indique le président de la Chambre régionale d’agriculture. La solution de gaz porté est aussi un sujet qui revient sur le devant de la scène. Cela permettrait à des petites exploitations de se lancer dans la méthanisation avec production de biogaz qui serait collecté à la ferme.


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