Tous les bovins sont engraissés sur l’élevage de Jean-Luc Dourmat à Plounéour-Ménez (29). Sa stratégie se concentre sur une alimentation basée sur l’herbe et un protocole cadré de gestion sanitaire du troupeau. Jean-Luc Dourmat, naisseur engraisseur en race limousine, mise sur l’autonomie pour l’alimentation sur son élevage de 80 vêlages. Seul sur l’exploitation (avec de l’aide familiale), il cultive une SAU de 108 ha dont 101 ha de SFP (11 ha de maïs, 7 ha d’orge et 90 ha d’herbe). Pâturage, enrubannage et foin « Sur l’exploitation en 2020, le coût alimentaire se situe à 384 €/VA alors que la moyenne bretonne des naisseurs engraisseurs (toutes races) atteint 515 €/VA », a chiffré Hélène Chancerelle, conseillère viande bovine à la Chambre d’agriculture lors d’une porte ouverte organisée à l’occasion de l’assemblée générale de l’association Limousine Finistère. « Mon système s’appuie sur le pâturage et les stocks d’herbe. Les vaches avec veaux et en finition reçoivent de l’enrubannage et du maïs à volonté. Les prairies servant au pâturage sont implantées en RGA – trèfle blanc. Elles sont fauchées une fois, début mai en général, pour faire de l’enrubannage. Pour le foin, j’utilise un mélange d’espèces (fétuque, vesce, RGA, RGI, RGH, trèfles). Ces parcelles sont fauchées deux fois dans l’année. » « 33 t de céréales sont autoconsommées. J’achète 18 t de correcteur par an et 2 t de minéral. 120 t de paille sont aussi achetées et des parcelles de la montagne proche sont fauchées pour la litière. » La quantité de céréales, correcteur et minéraux distribuée, à 434 kg/UGB, est inférieure à la moyenne. [caption id=”attachment_63085″ align=”aligncenter” width=”720″] Pour les interventions au pâturage ou les chargements, Jean-Luc Dourmat utilise ce parc de contention mobile (Satene), le transportant à l’arrière du tracteur. Les barrières se rangent dans le caisson. La porte s’ouvre et se ferme depuis l’extérieur du parc.[/caption] Vaccination des mères contre les diarrhées L’élevage se distingue aussi…

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