Au premier avril, il est intéressant d’avoir une idée de l’infestation en larves pour lancer une première intervention chimique si nécessaire. Au vu de la vitesse de reproduction des mouches, le coût global sera moins important par rapport à des traitements sur les adultes. « Il est possible de gérer un niveau de mouches acceptable dans les exploitations agricoles », commence Pascal Nicolas, responsable technique Farago Bretagne. « Mais il faut accepter d’y consacrer du temps », ajoute-t-il d’emblée. La gestion des mouches se fait d’abord dans les bâtiments, car ces insectes sont généralement tués avec les températures froides de l’hiver. « En élevages hors-sol, une vigilance s’impose toute l’année du fait de la température dans les bâtiments. » Car dès que les degrés montent, le cycle de développement de ces diptères s’accélère. Pour la mouche domestique, la plus présente en élevage, le cycle de reproduction peut passer de 50 jours à 16°C à 8-12 jours à des températures de 25-30°C. Sachant qu’une mouche peut pondre six fois entre 100 et 150 œufs par ponte, on comprend de suite l’intérêt de s’attaquer aux larves. Observer les zones non piétinées En ruminants, il convient d’être aux aguets sur la présence de larves dès mars-avril quand les températures remontent. « Elles se trouvent surtout dans les zones non piétinées où il y a de la matière organique (déjections…), dans la périphérie des bâtiments, sous les abreuvoirs. C’est là qu’elles se développent. Les fumières sont aussi à surveiller. » En cas de présence, des larvicides pourront être appliqués pour ne pas les laisser devenir adultes. Deux grandes catégories de produits existent : les larvicides et les adulticides qui ne contiennent pas les mêmes matières actives. « La réussite est liée au respect des préconisations des fabricants : bon dosage, consignes d’application, fréquences… Il faut lire les étiquettes. Quand on a…

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