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Location vide ou meublée ?

La location nue et la location meublée présentent toutes deux des avantages pour les particuliers à la recherche d’un investissement immobilier.

Depuis de nombreuses années, encouragés par la perspective d’avantages fiscaux, les Français continuent à s’intéresser à l’investissement locatif. En effet, investir dans la pierre ouvre des perspectives de revenus sécurisés et rentables. Toutefois, en fonction du profil de la location, qu’elle soit vide ou meublée, le coup de pouce fiscal ne sera pas le même.
Par rapport à la location nue, la location meublée regroupe des activités diverses et offre davantage de souplesse. Par exemple, la location peut être saisonnière, de courte durée, à l’année ou bien de longue durée.
La location nue est quant à elle plus « rigide ». Elle se fait obligatoirement via un bail d’habitation d’une durée minimale de 3 ans.  
Lorsque la location est nue, les loyers perçus le sont au titre des revenus fonciers. Le propriétaire bailleur relève du micro-foncier ou du régime réel. Ce dernier a l’avantage de permettre la déduction des dépenses nécessaires à l’acquisition des loyers, créant ainsi un potentiel déficit foncier déductible des revenus imposables. Quant au régime micro-foncier, il ouvre droit à un abattement de 30 % sur les loyers perçus. À condition toutefois que les revenus demeurent inférieurs à 15 000 euros par an. La location nue a donc l’avantage de la simplicité et de la tranquillité tout en bénéficiant d’une fiscalité douce.
Lorsque la location est meublée, c’est-à-dire présentant tous les meubles et équipements nécessaires, les loyers perçus le sont au titre des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Si les loyers sont inférieurs à 70 000 euros par an, le propriétaire bailleur peut relever du régime forfaitaire du micro BIC, régime ouvrant droit à un abattement de 50 % ou 71 % sur les loyers. Le régime micro BIC peut donc être particulièrement intéressant. Quant au régime réel, il permet de déduire fiscalement l’amortissement du bien en plus des autres frais, ce qui peut conduire à la réalisation d’un déficit, imputable sur les revenus imposables du foyer. Quelques inconvénients : les dépenses destinées à l’amélioration du bien ne sont pas déductibles dans la location meublée. Par ailleurs, ce type d’offre, privilégiée par des locataires qui ne resteront qu’une courte durée, amène nécessairement à consacrer du temps et des efforts à son investissement immobilier.

Pauline Forte / Cogedis


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