À Plumelin (56), le Gab 56 a organisé une démonstration de matériel destiné à la destruction mécanique des prairies. Au programme : déchaumeurs, scalpeurs et autres outils plus spécifiques. Malgré l’aspect sécurisant du labour en agriculture biologique pour retourner une prairie temporaire, la technique n’est pas toujours judicieuse. En effet, l’utilisation de la charrue a tendance à accentuer le risque d’érosion et n’est pas adaptée aux sols superficiels ou caillouteux. « Je souhaite bouleverser le moins possible les horizons. De plus, je préfère que les résidus se retrouvent en surface pour faciliter leur dégradation et leur minéralisation. En les enterrant, on favorise une fermentation anaérobie qui conduit à leur pourriture », explique Mickaël Lucia, agriculteur bio à Remungol (56). [caption id=”attachment_57833″ align=”aligncenter” width=”720″] Le Ökorona possède 3 rangées de dents, des disques niveleurs et un rouleau extirpateur dans sa configuration scalpeur.[/caption] Polyvalence et efficacité La société alsacienne Agrosoil a présenté un scalpeur à dents avec rouleau extirpateur de la marque allemande Kerner, le Ökorona. Ses 3 poutres et son montage en « V » lui confèrent un grand dégagement et ses dents, espacées de 30 cm et équipées de socs scalpeurs plats, demandent peu de puissance. En effet, un tracteur de 110 cv suffit pour travailler à 5 cm de profondeur à environ 8 km/h, en largeur 2,5 m. Le réglage de la profondeur s’effectue grâce à des roues de jauge situées à l’avant de l’outil. Mais la particularité du Ökorona vient de son rouleau en forme d’étoile qui éjecte les résidus en surface, favorisant leur dessèchement rapide au soleil. Après son passage, le sol est comme « soufflé », créant ainsi un très bon échange air/eau avec la végétation scalpée. Pour lutter contre le rumex, grosse problématique sur la parcelle de démonstration, il convient de travailler à 10-15 cm pour extirper le rhizome. Enfin, le démontage rapide des dents et le…

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