Le ministre est venu débattre de la prochaine Pac

7984.hr - Illustration Le ministre est venu débattre de la prochaine Pac
Julien Denormandie a écouté les élus politiques et syndicaux sur la ferme de Gwénaël Floch à Val-d’Anast.

Vendredi 5 mars, répondant à l’invitation de la Confédération paysanne, Julien Denormandie a assisté à une réunion de travail en présence de représentants du syndicat et d’élus bretons. Du 27 février au 7 mars, la Confédération paysanne a organisé son Salon à la ferme, conviant citoyens et élus dans 200 exploitations sur tout le territoire national. En parallèle, une vingtaine de rendez-vous politiques se sont tenus autour de diverses thématiques (transition, Pac, installation-transmission-foncier, femmes, eau et biens communs…) dans lesquels des élus, du local au national étaient invités. C’est sur la ferme de Gwénaël Floch, maraîcher à Val-d’Anast (35) qui emploie 5 personnes sur moins de 1 ha, que le ministre de l’Agriculture s’est déplacé pour parler de la répartition des aides Pac. L’agriculteur lui avait adressé une lettre demandant que « la surface ne soit pas le seul facteur de distribution des aides car cela génère des inégalités. Il est indispensable d’instaurer une aide Pac forfaitaire par ferme significative afin que chacun puisse bénéficier d’un filet de sécurité. » « La Pac favorise l’agrandissement » « Nous souhaitons faire de la Pac un sujet essentiel. Elle doit rémunérer l’ensemble des paysans pour qu’ils soient nombreux sur les territoires », déclare Charlotte Mellier, porte-parole de la Confédération paysanne 35. « 30 % des fermes françaises sont de petite taille. Ces fermes représentent 5 % de la SAU, mais 10 % des actifs en agriculture et portent souvent des démarches de qualité, de proximité. Or aujourd’hui, la Pac ignore voire provoque la disparition de ces petites fermes. Elle a conduit à un agrandissement des exploitations », souligne Laurence Marandola, de la Confédération paysanne nationale. Aux yeux de Nicolas Girod, porte-parole national du syndicat, « nous devons aujourd’hui en tirer des conclusions. Nous demandons la mise en place d’une aide forfaitaire pour tous comme cela existe en Italie, en Roumanie… et…

Cet article est réservé
aux abonnés numériques

Je me connecte

Already a member? Connectez-vous ici

Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article