Ddd7606.hr - Illustration De plus en plus de matériel pour la culture de l’herbe en Cuma
De plus en plus de Cuma choisissent d’investir dans des groupes de fauche de grande largeur pour gagner en débit de chantier.

De plus en plus de matériel pour la culture de l’herbe en Cuma

Les Cuma investissent dans du matériel pour optimiser la récolte de l’herbe et répondre à la demande grandissante des adhérents qui augmentent leur surface.

« Nous constatons une baisse du nombre de Cuma en Côtes d’Armor et en Ille et Vilaine mais le chiffre d’affaires se développe. Certaines Cuma choisissent de fusionner mais nous enregistrons aussi des créations de Cuma sur des activités spécifiques avec du matériel du type : séchoir, trieur ou encore désherbage mécanique », lance Vincent Laizé, directeur de la fédération des Cuma Bretagne Ille Armor lors de l’assemblée générale qui s’est déroulée le 15 janvier à Plaine-Haute. La tendance pour beaucoup de Cuma est à l’investissement dans du matériel spécifique lié à la culture de l’herbe comme des groupes de fauche, des andaineurs, autochargeuses, combiné presse-enrubanneuse…

Des essais sur la fauche de l’herbe

Pour répondre à certaines interrogations lors du choix du matériel lié à la culture de l’herbe, des essais ont été réalisés par la FD Cuma Bretagne Ille Armor en partenariat avec la Chambre d’agriculture fin mai 2020 sur la commune du Foeil. « Le choix des formes de récolte de l’herbe a un impact sur la valeur alimentaire du produit final et son coût de production. L’ensilage d’herbe est une technique qui permet de bien conserver la valeur énergétique de l’herbe  », indique Jean-Marc Roussel, animateur machinisme de la fédération des Cuma. L’essai s’est déroulé du 25 au 27 mai 2020 sur une parcelle de RGI en dérobée semée en fin d’été 2019. C’était une deuxième coupe au stade début épiaison qui a donné un rendement de 4 t de MS/ha.

Un séchage plus rapide avec la conditionneuse

« Nous avons comparé 3 itinéraires d’ensilage d’herbe : la fauche à plat avec andainage, la fauche avec conditionneuse et la fauche avec conditionneuse et andainage. La fauche s’est déroulée le premier jour à 11 h, l’andaineur à tapis a été passé le lendemain à 15 h. L’herbe a été ensilée 2 jours après la fauche à 10 h du matin  », décrit Jean-Marc Roussel. La faucheuse à plat étale l’herbe sur 72 % de la surface quand la faucheuse conditionneuse l’étale sur 57 % de la surface. L’andaineur à tapis de 7,3 m permet de regrouper l’herbe sur 17 % de la surface. L’andainage permet de gagner en débit de chantier. L’andaineur à tapis fait un travail de ramassage propre sans terre dans l’andain et il optimise le travail lors de l’ensilage. Il permet aussi de faire des andains centraux ou sur les côtés. Attention au regroupement trop important de fourrage qui peut provoquer des difficultés d’absorption par l’ensileuse. « Dans des conditions optimales de récolte, l’ensilage aurait pu se faire directement après l’andainage car l’objectif de 30 à 35 % MS était atteint. La conditionneuse a engendré un séchage plus rapide et plus important avec un gain de 4 à 7 % de MS. Les valeurs alimentaires n’ont pas été impactées par l’itinéraire de récolte, mais restent à confirmer sur plusieurs années climatiques. Enfin les valeurs de MAT, PDIE, PDIA et PDIN sont relativement basses car l’herbe a été fauchée au stade début épiaison. L’UFL reste néanmoins plutôt intéressante  », conclut Jean-Marc Roussel.

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