- Illustration Nourrir les choucas, c’est non !
« Nous ne sommes pas là pour nourrir les choucas », a rappelé Thierry Marchal.

Nourrir les choucas, c’est non !

Une réunion initiée par 5 exploitants agricoles a regroupé près de 100 personnes à Edern. Alain Queau, coorganisateur de l’événement, a interpellé les 5 maires du canton. « Êtes vous conscients du contexte économique de l’agriculture, des graves difficultés rencontrées par les paysans dans la conduite de leur exploitation et comment envisagez-vous de les aider ? »

Un risque supplémentaire

La problématique du choucas des tours concerne « 70 % des 279 communes du Finistère qui abritent un ou plusieurs dortoirs de cette espèce. Avec près de 2 000 hectares saccagés sur le département, les dégâts aux cultures sont considérables et vont représenter près de 3 000 000 € de manque à gagner pour les agriculteurs en 2020 » a indiqué Jean-Paul Cozien, maire d’Edern.

« Les agriculteurs sont régulièrement confrontés à des aléas économiques ou climatiques. Le choucas constitue un risque supplémentaire réel, mais si l’État se bouge on peut l’éviter » a rappelé Jean-René Cornic, maire de Langolen. Thierry Marchal, Hélène Le Roux et Agnès Kerbrat, représentants la Chambre d’agriculture et la FDSEA ont rappelé que « les agriculteurs n’étaient pas là pour nourrir les choucas, qu’il fallait que la régulation soit autorisée mais que les organisations professionnelles avaient du mal à mobiliser les acteurs politiques en ce sens ».

Le lieutenant de louveterie Ronan Suignard conclut en rappelant les différentes interventions de prélèvement sur les nuisibles qu’il coordonne, l’importance de la solidarité entre tous les habitants d’un territoire. Il suggère « d’ouvrir dans chaque mairie un registre des dégâts aux immeubles ».


Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article