- Illustration Céréales bio : traçabilité au centre de la collecte
Battage du blé à Mernel (35).

Céréales bio : traçabilité au centre de la collecte

L’agriculture biologique exige une traçabilité irréprochable du champ à la fourchette tout au long de la chaîne de production. La collecte est un moment crucial où un suivi rigoureux doit être réalisé.

Soucieuse d’assurer un maillage de proximité avec ses adhérents, la coopérative Eureden construit son réseau suivant les volumes collectés par zone géographique et les capacités des sites à respecter les règles de traçabilité et de qualité de l’agriculture biologique.

12 plateformes de collecte bio

Ci-dessous, vous pouvez observer les sites autorisés à la collecte bio pour la moisson 2020. Une formation spécifique des opérateurs et des procédures dédiées sont réalisées. Une extrême rigueur est nécessaire sur ces plateformes pour assurer de bonnes conditions d’apports, de réception et d’agréage des produits. Un réseau maîtrisé permet de garantir le respect de ces règles. Pour encourager les adhérents à rejoindre ces points de collecte, une prime d’approche spécifique est octroyée.

[caption id=”attachment_45531″ align=”aligncenter” width=”720″] Plateformes Eureden habilitées pour la collecte bio en Bretagne[/caption] [caption id=”attachment_45530″ align=”aligncenter” width=”417″] Liste des produits collectés par Eureden[/caption]

Un engagement précoce primé

Les agriculteurs peuvent dès à présent enregistrer les espèces et surfaces qu’ils vont livrer à la coopérative Eureden. La fourniture du certificat avant la récolte est la condition principale à respecter. Ce contrat permet à la coopérative d’organiser son plan de collecte et de stockage au plus près de la réalité. Eureden rémunère cet engagement, réalisé avant le 31 mai, par une prime de 15 euros versée à l’automne 2020. Dans tous les cas, toutes les intentions d’apport sur site de collecte doivent être signalées avant la récolte. Un bon de livraison devra systématiquement être remis afin d’assurer la traçabilité.

Certificat : le document obligatoire

Pour s’assurer de la conformité des matières premières collectées, le certificat des producteurs est le document de référence. Il est donc nécessaire de fournir ce document à jour avant toute livraison. Ce certificat doit comporter la liste des espèces certifiées et le degré de conversion (C2 ou bio).

Vigilance contexte Covid-19

Dans ce contexte Covid-19, l’activité des organismes certificateurs est perturbée. Les certificats 2019 arrivant à échéance (ou arrivés à échéance depuis la crise) sont prolongés à l’identique jusqu’au 31 mars 2021, sans contrôle sur place préalable.
Cependant, soyez vigilants si des modifications doivent être apportées à votre certificat 2019, notamment pour les cas suivants : si au moment de la collecte 2019, vous aviez des produits en C1 ou en C2 ou si une espèce collectée en 2020 n’était pas présente dans votre assolement 2019. Vérifiez dès à présent votre certificat et si vous êtes concernés par ces situations, contactez sans attendre votre organisme certificateur.

ETA et CUMA impliqués

Souvent acteur central de la moisson, ETA et Cuma ont un rôle pour assurer la qualité et la traçabilité. Afin d’éviter toute contamination des produits bio, les précautions suivantes sont à suivre avec vigilance :
• Une vidange minutieuse de la moissonneuse avant un chantier en bio,
• Un nettoyage méticuleux des remorques,
• La remise par l’agriculteur du bon de livraison de transport, avec l’identification de la marchandise et de sa certification (bio / C2 / C1).

Charlotte Carn/Eureden


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