L’agroécologie progresse en collectifs

 - Illustration L’agroécologie progresse en collectifs
Une démonstration de destruction de couverts avait eu lieu en octobre dernier à l’initiative des groupes en TCS Ceta et Geda 35.

Santé du troupeau, réduction des intrants, biodiversité, races et variétés locales… Les thèmes des groupes bretons visant à favoriser l’agroécologie sont vastes. Des journées de partage des projets ont été organisées. Depuis 2014, des agriculteurs bretons se retrouvent et expérimentent des pratiques agroécologiques, soutenus par des appels à projet régionaux AEP (Agriculture écologiquement performante) et nationaux GIEE (groupes d’intérêt économique et environnemental). Lors d’une des quatre rencontres organisées sur les départements bretons, des membres de certains collectifs sont venus partager les résultats de leurs projets. A l’image de Jean-Philippe Guines, un des 11 éleveurs du groupe AEP – BV Haut Couesnon visant davantage d’autonomie protéique en système laitier. « Au départ, nous avons fait plusieurs essais de méteils. Sur les dernières années, nous nous sommes davantage tournés vers l’optimisation du pâturage », explique l’agriculteur. De réels changements de pratiques ont été mis en œuvre par les membres du groupe qui ont modifié leurs assolements pour augmenter les surfaces en herbe (+ 15 %) au détriment du maïs et des cultures de vente. Trois systèmes sont partis en croisement de races. « Aujourd’hui, nous avons envie de continuer sur d’autres thématiques : travail et climat. On va beaucoup plus vite en groupe et ça rassure. » Expérimentation des huiles essentielles Au sein de l’Adage, c’est la thématique des huiles essentielles qui a été développée. « L’idée était de reprendre un peu la main sur la santé animale alors que la question de l’antibiorésistance était posée. Un observatoire des pratiques a permis de capitaliser les informations, un guide de pratiques a aussi été réalisé », indique Marie-Edith Macé. Pour le moment, les producteurs affichent de meilleurs taux de satisfaction contre les panaris et les anoestrus que pour les problèmes liés à la mamelle. « L’absence de réglementation adaptée et le manque de ressources scientifiques sont des freins….

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