Orienter les aides vers l’agro-écologie

 - Illustration Orienter les aides vers l’agro-écologie
Jérôme Jacob a pris la suite de la ferme de ses parents, auparavant en porcs Label Rouge sur paille. Installé depuis 10 ans, il est ensuite passé en agriculture biologique.

Le Collectif 29 pour la souveraineté alimentaire dans les pays du Sud et en Europe souhaite une réorientation des aides de la future Paac pour aider les producteurs à se lancer dans l’agro-écologie. « Nous devons renoncer à exporter nos productions agricoles subventionnées vers des pays en développement qui ne demanderaient pas mieux que de développer eux aussi leurs circuits de proximité », insiste Jean Kerouanton, de l’association Peuples solidaires. Le collectif 29 pour la souveraineté alimentaire dans les pays du Sud et en Europe* s’est réuni lundi 9 décembre, pour faire part de leur vision de l’agriculture et plus largement de la future Paac (Politique agricole et alimentaire commune) à des élus du territoire. « Les aides doivent servir à orienter l’agriculture vers l’agro-écologie. Il faut inverser la logique de distribution des aides, en mettant fin aux DPB attribués à l’hectare, afin de favoriser l’emploi plutôt que de concentrer les élevages », explique Marie-Françoise Guiavarc’h. Le collectif milite pour un développement de l’économie locale, en passant par exemple par un développement du bio dans les collectivités. Le collectif s’est appuyé pour cette réunion sur l’exemple de Jérôme Jacob, producteur de porcs à Quimper et secrétaire générale de la Confédération paysanne du Finistère. Chez cet éleveur naisseur-engraisseur, une partie des porcs est valorisée en circuit court dans un magasin de producteurs ou en circuit long par le biais de Bretagne Viande Bio (BVB). « C’est une structure intensive en valeur ajoutée, en emploi et en biodiversité », se sont félicités les membres du collectif. La ferme a créé 2,5 emplois, avec une production liée au sol, limitant les transports. Jérôme Jacob se penche sur le sujet de l’autonomie alimentaire pour sa ferme, avec une valorisation possible de la luzerne produite sur ses terres. * Le collectif regroupe entre autres de nombreuses associations,…

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