- Illustration Des finistériens se soumettent au glyphotest
Agriculteurs, retraités ou riverains ont réalisé des analyses d’urine dans 2 laboratoires différents.

Des finistériens se soumettent au glyphotest

En réponse à la démarche des « pisseurs involontaires de glyphosate », 11 personnes se sont soumises, sous contrôle d’huissier, à 2 analyses d’urine différentes. Conclusion: les résultats sont contradictoires.

« Fonder une peur sur un résultat d’analyse aussi aléatoire est dangereux, même malhonnête », exprime Jean-Alain Divanac’h, président de la FDSEA du Finistère, au sujet de la campagne menée par « les pisseurs involontaires de glyphosate ». A la lecture de résultats d’analyses auxquels 11 profils hétérogènes, composés d’agriculteurs mais aussi de retraités ou de riverains du canton de Plabennec se sont soumis, les résultats diffèrent selon le lieu d’analyse. Chaque participant a fait analyser 2 échantillons d’urine, l’un partant au laboratoire Biocheck Leipzig (Allemagne), le second étant destiné à Labocea, à Brest.

Si le laboratoire d’Outre-Rhin «  a été fondé par une militante anti-glyphosate, celui de Brest est accrédité par la Cofrac et est reconnu comme mission de service public et d’intérêt général ». D’autres différences sont constatées entre les 2 sites d’analyse : «Avec le test allemand, le pourcentage de faux-positifs est élevé. De plus, avec ce test un résultat positif est à confirmer par une autre méthode », dénonce le syndicat. « L’analyse allemande est grossière car elle met en évidence des molécules proches du glyphosate qui font virer les tests ».

Un discours anxiogène

« Les pisseurs involontaires propagent un discours anxiogène sans fondement, pire ils saturent les tribunaux de plaintes individuelles, estimées à 5 500 selon leur site, non justifiées pour tromperie aggravée. Qui trompe qui ? », s’interroge la FDSEA 29. Par cette démarche, le syndicat engage « les maires et les politiques à garder l’esprit critique et à ne pas se laisser berner par cette propagande populiste ». Un argument qui vise à dénoncer les récents arrêtés d’interdiction de pesticides à moins de 150 m des habitations pris par certaines municipalités.


Un commentaire

  1. Crevon

    Bonjour,
    Je vous cite « L’analyse allemande est grossière car elle met en évidence des molécules proches du glyphosate qui font virer les tests ». Ces molécules proches sont elles dangereuse pour la santé ? Les allemands sont plutôt connus pour leur rigueur, non ?

    Je vous cite à nouveau “Un argument qui vise à dénoncer les récents arrêtés d’interdiction de pesticides à moins de 150 m des habitations pris par certaines municipalités.” . J’habite en campagne depuis toujours, je suis ami des agriculteurs et des chasseurs ET je suis très content qu’il n’y ai pas d’utilisation à moins de 150m de chez moi. Ce qui n’empêche pas certain agriculteurs de le faire, les jours de barbecue en bords de parcelle …..

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