- Illustration Lutter contre l’ergot

Lutter contre l’ergot

Dans un contexte où la maîtrise de l’enherbement des parcelles et l’entretien des bordures des champs se compliquent, la présence d’ergot n’est pas si rare dans notre région fait observer Arvalis.

Après la récolte, les sclérotes tombés au sol constituent une source de contamination pour les campagnes suivantes. Les sclérotes de blé, de seigle et plus généralement de céréales, ressemblent le plus souvent à des crottes de rats. Pour les distinguer, les sclérotes sont facilement sécables et présentent une section blanc violacé. Les plus gros peuvent prendre une forme de « massue » et peuvent atteindre 5 cm. Toutes les graminées cultivées ou adventices peuvent être affectées, mais il existe des différences de sensibilité entre espèces : seigle > triticale > blé dur, blé tendre, orge, avoine. Côté adventices, le vulpin apparaît plus sensible que le ray-grass.

L’institut du végétal donne quelques recommandations pour les parcelles concernées :

  • Un labour ou tout autre travail du sol permettant d’enfouir les résidus (et donc les sclérotes) à plus de 10 cm, réduit fortement le risque de contamination pour la culture suivante. Les sclérotes enfouis qui germeront l’année suivante ne pourront pas émettre de spores (source de contamination primaire).
  • Eviter de semer une céréale les deux années suivantes dans les parcelles les plus concernées.
  • Contrôler les graminées adventices.
  • Pour éviter tous risques de contamination de nouvelles parcelles, le mieux est de ne pas utiliser un lot contaminé pour faire de la semence de ferme.

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