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Le choucas, protégé jusqu’à quand ?

La dérogation de capture de 150 choucas dans le Morbihan ne satisfait pas la profession. Les agriculteurs doivent faire remonter les dossiers de plainte.

[caption id=”attachment_41501″ align=”alignright” width=”268″] Un effaroucheur pyro-optique pour la protection des parcelles contre les oiseaux[/caption]

Les maïs ont souffert de la voracité des choucas, ce printemps. Espèce protégée, sa capture et son effarouchement sont soumis à une autorisation préfectorale. En 2018, comme en 2017, une dérogation a été accordée à l’ensemble du département pour 150 individus. Trop pour l’association Bretagne vivante qui estime que le dossier déposé ne s’appuie sur aucune étude de population des choucas dans le département et qu’il faut explorer plus précisément les solutions alternatives (pratiques culturales). Trop peu pour les agriculteurs qui souhaiteraient bénéficier des mêmes dérogations que leurs voisins costarmoricains. Ceux-ci ont obtenu un droit de prélèvement de 6 500 choucas cette année. En 2019, la dérogation portera sur 12 000 oiseaux.

Effaroucheurs

Dans l’immédiat, les effaroucheurs pyro-optiques de la FDGDON, qui combinent un effet sonore à un effet visuel, sont les plus indiqués pour protéger efficacement les cultures sur des surfaces pouvant atteindre 5 hectares. Ces canons peuvent être achetés par des agriculteurs, au prix de 1 400 €, avec une aide de 12 % de la fédération des groupements de défense. Ils permettent de lutter contre les étourneaux, les pigeons, les corneilles et les autres oiseaux.

Stress dans la ruche

Deux moyens de lutte contre le frelon asiatique ont été mis en place : le piégeage des fondatrices au printemps sur l’ensemble du territoire et près des ruchers durant l’été et à l’automne. 41 633 fondatrices ont été capturées. Les destructions des nids primaires et secondaires (4 700 au total) ont bénéficié, pour 60 % d’entre elles, d’aides financières des communes. Les attaques de ruches ont été plus marquées en 2018 mais les spécialistes constatent que les abeilles ont tendance à mieux se défendre face aux attaques de frelons grâce aux amas défensifs à l’entrée de la ruche, par grappes. Une méthode employée par les abeilles en Asie.


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