Communcation : L’agriculteur doit rassurer

Une réunion privée sur le terrain semble être une bonne solution pour présenter son projet, répondre aux questions afin d’éviter les oppositions. - Illustration Communcation : L’agriculteur doit rassurer
Une réunion privée sur le terrain semble être une bonne solution pour présenter son projet, répondre aux questions afin d’éviter les oppositions.

Communiquer sur son nouveau projet auprès du voisinage permet de rassurer, répondre aux interrogations afin de limiter les inquiétudes qui peuvent déboucher sur des oppositions. Création d’une unité de méthanisation, agrandissement d’élevage, construction d’un poulailler… sont autant de raisons de se frotter aux contestations du voisinage ou d’une petite partie des habitants de sa commune. Voilà encore une nouvelle composante à prendre en compte et à anticiper dans l’élaboration de son projet. « Il est important d’initier un dialogue très rapidement lorsque l’on a un projet sur son exploitation agricole. Il ne faut pas limiter l’information aux acteurs du monde agricole et aux élus. Le contact doit être vite établi avec les riverains de la ferme », conseille Marie-Laurence Grannec, responsable des équipes porc et volaille à la Chambre d’agriculture de Bretagne. Jean-Paul Le Métayer, directeur délégué d’Agriculteurs de Bretagne ajoute : « Il est important de parler simplement de ce que l’on fait sur son élevage aux personnes qui vivent autour. Il faut savoir arrêter son tracteur pour discuter 5 minutes avec ses voisins. » Être capable de rassurer L’agriculteur doit être la seule source d’information sur son projet. Il ne faut pas refuser les sollicitations des tiers ou de la presse pour en parler. Il est possible d’envisager d’autres dispositifs que la réunion publique. « Certains dispositifs ciblés telle qu’une réunion privée sont plus constructifs. Des agriculteurs témoignaient de leur cas concret en me disant qu’ils avaient fait une réunion à laquelle 20 personnes étaient présentes. Il n’est pas nécessaire d’inviter tous les habitants de la commune. Ils ont envoyé une invitation aux riverains situés 500 m autour de la ferme. Cela a permis de bien expliquer le projet puis d’en discuter avec eux en petit comité. Cela s’est très bien passé », rapporte Marie-Laurence Grannec. Les inquiétudes…

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