Les filles sont peu attirées vers ce BTSA. Pourtant, certaines sont agréablement surprises par le côté conception de cette formation. - Illustration Tous les chemins mènent au BTSA
Les filles sont peu attirées vers ce BTSA. Pourtant, certaines sont agréablement surprises par le côté conception de cette formation.

Tous les chemins mènent au BTSA

Elles sont 5 élèves à avoir choisi une formation composée d’un grand nombre de garçons. Rencontre avec ces élèves de BTSA Aménagement Paysager aux parcours divers.

« Certains stages sont physiques, mais c’est un passage obligé », témoigne Sonia Mabillard, élève en BTSA Aménagements paysagers au lycée de l’Aulne de Châteaulin (29). Comme 4 de ses camarades, elle fait partie d’une session de 16 élèves, à grande majorité composée de garçons, à avoir choisi cette filière. Ayant obtenu un bac littéraire, l’apprenante éprouve de l’intérêt pour l’écologie, et aime le dessin. « Cette formation fait le lien entre les 2 », avoue-t-elle. Fille d’un maraîcher bio, Sonia Mabillard se voit bien par la suite créer et entretenir des jardins comestibles.

Marielle Guntzburger coordonne cette classe de BTSA, qui compte peu de représentantes de la gent féminine. Pourtant, les filles sont parfois plus méticuleuses dans les travaux d’aménagement. Pour démarrer la formation, tous les élèves suivent une semaine de stage en immersion. À la rentrée 2018, un échange a ainsi été réalisé entre un camping de Plonévez-Porzay (29) : aménagement de l’espace contre hébergement. « Nous avons réalisé des relevés terrain, de la topographie à l’aide de théodolite. C’est une façon de tester la vie de groupe, mais aussi le côté terrain », explique l’enseignante. Lors de ce saut dans le grand bain, les élèves ont entre autres pu mettre en place des arbustes pour protéger les berges (ripisylve) de l’érosion et assurer du débardage.

De nombreuses passerelles possibles

Ces 5 élèves ont toutes divers parcours avant de poser leur sac dans l’établissement finistérien. Ainsi, Camille Marzin a obtenu un bac STAE avant de poursuivre par une fac d’espagnol. « Je cherchais une formation avec les plantes, car j’aime ça ». Hazel Becdelièvre a connu des études littéraires, puis une mise à niveau en arts appliqués, mais souhaitait changer d’orientation car le côté « conception, création et le rapport avec le végétal m’attiraient ». Khoma Ndoumbe n’a jamais travaillé ou étudié dans ce milieu, mais apprécie aujourd’hui cette formation. Enfin Mary Gloanec détient un bac pro technicien d’études du bâtiment. N’ayant pas trouvé de poursuite dans cette branche, elle a été agréablement surprise par le côté conception de cette formation.

[caption id=”attachment_38765″ align=”aligncenter” width=”720″] De gauche à droite : Khoma Ndoumbe, Hazel Becdelièvre, Sonia Mabillard, Camille Marzin et Mary Gloanec, toutes trois élèves en BTSA Aménagement Paysager.[/caption]

Ce BTSA Aménagement paysager amène à de nombreux débouchés, comme bon nombre de formations agricoles. Les élèves diplômés peuvent se présenter sur le marché du travail, pour accéder à des postes d’ouvrier, de chef d’équipe ou de conducteur de travaux, ou continuer vers des licences professionnelles, des écoles de paysage ou d’ingénieur. « L’horticulture peut aussi s’en mêler, car certains paysagistes ont leur pépinière », conclut Sonia Mabillard. 


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