Conjuguer coût de production, EBE et point d’équilibre

Coût de production, EBE et point d’équilibre sont des repères de gestion essentiels pour le producteur de lait. - Illustration Conjuguer coût de production, EBE et point d’équilibre
Coût de production, EBE et point d’équilibre sont des repères de gestion essentiels pour le producteur de lait.

Le rapprochement de la technique et de l’économique par une analyse croisée conditionne la réussite des exploitations laitières. Explications. Le coût de production est un repère majeur pour le producteur de lait. Poste par poste, il indique les dépenses liées à la production de 1 000 litres de lait. Les charges proportionnelles et de structure propres à une activité sont ainsi isolées. Il analyse alors la part et l’importance de chaque poste qui compose le coût de production et effectue une comparaison aux normes de référence et à l’historique de l’exploitation. Régulièrement mis à jour, ce critère détermine des leviers d’optimisation en tenant compte des contraintes et orientations techniques de l’exploitation. Mesure de la performance économique L’Excédent brut d’exploitation (EBE) constitue le deuxième repère clé pour le producteur. Ce critère de trésorerie définit la ressource de l’exploitation. Il doit à la fois assurer le remboursement des annuités d’emprunts et satisfaire aux besoins privés. Le solde constitue l’autofinancement disponible. Il pourra être utilisé pour de nouveaux investissements ou, à défaut, consolider la structure financière de l’exploitation. L’EBE a l’avantage d’être indépendant de la structure d’exploitation (JA, endettement élevé…) : les produits et les charges sont compris à l’exception des intérêts d’emprunts et des amortissements. Un écart d’efficacité sur l’EBE, de 78 €/1 000 litres En croisant EBE et coût de production, il est possible d’évaluer les éléments techniques liés à l’amélioration du niveau économique. D’après une étude Xpertia, l’écart d’efficacité sur l’EBE en lait est de 78 €/1000 L. Pour améliorer la rentabilité, les éleveurs doivent travailler 4 postes en priorité : la valorisation des produits (9 €/ 1 000 litres d’écart), les fourrages et concentrés (16 €/1 000 litres d’écart), le coût de renouvellement (11 €/1 000 litres d’écart) et les charges de mécanisation (13 €/1 000 litres d’écart). Prévoir sa trésorerie Le point…

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