herbe-fauchee-ensilage-vaches-colza - Illustration Une pousse d’herbe de printemps en baisse

Une pousse d’herbe de printemps en baisse

La pousse printanière de l’herbe au 20 juin en Bretagne reste dans la norme, malgré une baisse (-4 % par rapport à 2017) maîtrisée grâce à un début de campagne excédentaire.

Le rendement moyen des prairies bretonnes reste correct au printemps 2018, après des rendements dans la norme en 2017. « Avec 4,17 t MS/ha, il perd 4 % sur celui de 2017 et 5 % sur la moyenne des 5 dernières années, sur la période du 20 mars au 20 juin », chiffre l’organisme statistiques du ministère de l’Agriculture.

Une pousse en dents de scie

La pousse d’herbe a démarré modérément, avec un temps frais et très arrosé en mars, conditions peu favorables au pâturage. Les températures basses courant mars ont interrompu la pousse de l’herbe. En avril, la douceur a dominé, avec des températures dépassant de 2 °C les normales de saison, une pluviométrie légèrement déficitaire et un ensoleillement normal, sauf sur l’ouest du Finistère. La production du mois d’avril est alors de 10 % supérieure à la référence, avec une herbe récoltée de bonne qualité.

La pousse sera de 20 % au-dessus de la référence lors d’un mois de mai chaud, sec et historiquement ensoleillé. Avant de chuter en juin, après une période orageuse suivie d’une phase anticyclonique et sèche. Le déficit dépasse alors 25 % sur la moitié des régions fourragères bretonnes, principalement sur le Finistère et l’est du Morbihan. Sur l’autre partie de la Bretagne, le déficit est plus faible, entre -10 à – 25 %.

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60 % de la production annuelle

Selon la moyenne 2013-2017, la pousse de printemps assure 67 % de la production annuelle des prairies bretonnes. Celle effectuée au printemps 2018, sera a priori plus faible, avec 60 % de la production moyenne annuelle 2013-2017.

2/3 des surfaces en prairies temporaires

En 2018, la superficie totale atteindrait 667 000 ha en Bretagne, soit environ un quart du territoire régional. Les prairies temporaires représentent plus des 2/3 des surfaces, les prairies permanentes un peu moins d’un tiers. Les prairies artificielles sont évaluées à 0,4 % de l’ensemble. Au niveau national, le phénomène est inversé avec des prairies permanentes qui dominent, en recouvrant les ¾ des surfaces de prairies.

Source : Agreste


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