Les essais de croisement des races angus, limousine et hereford sur Prim’Holstein aboutissent à des résultats très encourageants sur des animaux jeunes. - Illustration Une viande persillée dès 15 mois
Les essais de croisement des races angus, limousine et hereford sur Prim’Holstein aboutissent à des résultats très encourageants sur des animaux jeunes.

Une viande persillée dès 15 mois

Le croisement entre Prim’Holstein et Angus, Limousine ou Hereford, est testé à Mauron, dans l’objectif de produire des animaux jeunes, à la viande tendre et persillée. Les résultats sont encourageants…

L’Angus fait partie des trois races à viande testées à Mauron en croisement sur Prim’Holstein, avec la Limousine et la Hereford. « Ce sont des races précoces qui permettent d’obtenir des carcasses de 300 kg avec des animaux jeunes. L’objectif est de proposer une viande tendre avec des portions plus petites adaptées aux attentes actuelles des consommateurs », précise Daniel Le Pichon, responsable de la station expérimentale. Ces essais ont débuté en 2015 à la demande d’Interbev Bretagne. « Le potentiel de naissances de veaux croisés est important dans notre région du fait de la densité de troupeaux laitiers et de l’utilisation croissante du sexage. »

Toute la filière est impliquée jusqu’au positionnement du produit sur le marché, avec des tests consommateurs. Ces viandes pourraient s’inscrire dans des circuits GMS et RHD (restauration hors domicile). Les premiers essais sur des bœufs et génisses croisés limousins ont fait ressortir des carcasses régulières autour de 300 kg classées O+ / R- et de note d’engraissement 3= à 4-. « La couleur et la tendreté étaient au rendez-vous. » Les résultats ont été similaires en régime 100 % maïs ensilage ou avec 50 % d’ensilage de maïs et 50 % d’ensilage d’herbe.

Avec du pâturage

Sur des animaux croisés angus irlandais, les résultats ont été comparables aux croisés limousins, avec des carcasses légèrement plus grasses et des viandes un peu plus persillées. Les croisements avec des Hereford semblent dans la même ligne… Les essais se poursuivent jusqu’en 2019, « avec un passage au pâturage durant la vie de l’animal, tout en maintenant une croissance soutenue pour atteindre les objectifs de poids et d’état d’engraissement suffisant à 16 – 18 mois maximum. » Une alimentation avec du pâturage est plus porteuse en termes de communication qu’un régime à base de maïs uniquement. « Des céréales et du foin sont apportés en complément au pâturage. Et le régime en été-automne et en finition est constitué de ¾ d’ensilage de maïs, d’1/4 d’ensilage d’herbe et de concentrés. »


Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article