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L’Argentine veut résoudre son déficit en viande de porc

La consommation intérieure de porc de l’Argentine a augmenté de 60 % au cours des sept dernières années. Malgré une augmentation de la production l’an dernier, le pays a importé pour plus de 100 M USD de découpes de viande de porc.

La balance commerciale porcine était fortement déficitaire en 2017, les importations atteignant 118 M USD alors que les exportations ont culminé à 15 M USD, selon le magazine Agrositio.
Cependant, la filière porcine a connu une croissance significative ces dernières années et dispose d’un fort potentiel pour augmenter la consommation intérieure et remplacer les importations, mentionne le rapport RSE.
En 2017, le nombre de porcs abattus en Argentine s’est élevé pour la première fois à 6 425 216 porcs, soit l’équivalent de 566 276 tonnes de porc. Néanmoins, la demande s’est située à 610 423 tonnes, soit un volume doublé par rapport à 2008 où elle s’élevait à 310 507 tonnes.

Jusqu’en 2018, l’Argentine a importé des découpes de porc désossées principalement du Chili et du Brésil, représentant de 5 à 10 % de la production locale. À compter d’avril, le porc américain a été déclaré admissible à l’exportation en Argentine pour la première fois depuis 1992. L’Argentine est le troisième plus grand pays importateur de porc en Amérique du Sud, derrière le Chili et la Colombie.
Toutefois, les analystes du BCR recommandent à la filière porcine de remplacer cet approvisionnement en viande importée par une production nationale face à la croissance de la consommation intérieure (plus de 14 kg par habitant pour la première fois en 2017). 


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