La conversion en agriculture biologique n’a pas empêché Serge Prigent de garder son système de traite robotisée, avec un accès aux pâturages. Voilà maintenant sept ans que le robot de traite fonctionne sur l’exploitation de Serge Prigent, producteur de lait basé à Lanmeur (29). À l’époque de l’installation de la machine, le système, conventionnel, faisait déjà la part belle au pâturage. Proche d’une production biologique, le Finistérien franchit le pas de la conversion. Hors de question pour autant de faire marche arrière du côté du système de traite. « Le robot, c’est avant tout un très grand confort de travail. Toutes les données sont informatisées, il n’y a plus de papier. La consultation des informations peut se faire à distance et certaines pannes peuvent trouver des solutions depuis le Smartphone », explique l’éleveur. Avant de préciser : « Il faut avoir une totale confiance en la machine ». Pour conserver cette traite automatisée conjuguée à un accès à l’herbe garanti pour les animaux, Serge Prigent a élaboré toute une stratégie pour faire venir les laitières au robot. Des animaux de petite taille Le troupeau est composé de Prim’Holstein pures plutôt de petite taille. « Je privilégie les vaches jeunes, peu lourdes, de 550 à 600 kg. Le taux de renouvellement est élevé et les caractères trop dominants connaissent un départ anticipé de l’élevage. Je suis aussi vigilant sur la qualité des membres ». Globalement, les animaux, en forme, ont rarement besoin du vétérinaire. [caption id=”attachment_34439″ align=”aligncenter” width=”720″] Le bac à eau est positionné à proximité du robot pour attirer les laitières à la traite.[/caption] Détection des trayons Avec des mamelles qui se tiennent, le robot n’a aucun mal à détecter les trayons. « À condition de garder du volume dans la mamelle pour que les trayons ne se touchent pas. Je joue sur les écarts de…

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