Après des années de galère dans 2 nurseries successives avec des problèmes sanitaires, de la mortalité et des retards de croissance sur les génisses, Denis et Valérie Grimault, installés à Brie (35), ont fait le choix des niches. Une décision gagnante puisque les problèmes n’existent plus et qu’ils ont abaissé l’âge à la 1re IA de plus de 3 mois. Denis Grimault et son épouse Valérie ont opté, depuis 3 ans, pour des niches à veaux sur leur élevage afin de résoudre les gros soucis pulmonaires récurrents de leurs futures laitières. « En 1994, notre première nurserie de 16 places se situait dans une ancienne étable à vaches. Elle manquait de volume et les animaux étaient trop confinés. Cela engendrait un peu de mortalité, des problèmes pulmonaires, des diarrhées et des retards de croissance. Les frais vétérinaires étaient assez élevés et on ne pouvait inséminer qu’à partir de 18 mois », confient les éleveurs installés à Brie (35). [caption id=”attachment_31194″ align=”aligncenter” width=”720″] Denis et Valérie Grimault, éleveurs à Brie (35), accompagnés de Charlène, leur fille, salariée à mi-temps sur l’exploitation[/caption] Ils entreprennent alors des travaux pour tenter d’améliorer les conditions d’élevage. Ils ont créé un caniveau, installé des caillebotis, mis des lampes chauffantes, sont passés en ventilation dynamique avec un système de rideau. Mais tous ces aménagements n’ont par résolu les problèmes. « Nous avons essayé de faire du préventif en vaccinant tous les veaux contre la toux. Il y a eu quelques améliorations, mais les problèmes de fond perduraient. Les vides sanitaires ne suffisaient pas non plus : dès que l’hiver arrivait les problèmes revenaient. » Démoralisés par l’élevage des veaux En 2009, Denis et Valérie Grimault abandonnent cette nurserie et passent les veaux dans un bâtiment existant avec beaucoup plus de volume. Ils y installent 15 cases individuelles pour…
Une santé retrouvée grâce aux niches à veaux