ceta-europe-canada - Illustration Interbev réitère sa demande de suspension de l’application du CETA

Interbev réitère sa demande de suspension de l’application du CETA

Le rapport de la commission d’experts nommée par le Premier ministre sur le CETA, confirme les craintes des professionnels de la filière élevage et viande française quant aux conséquences très préjudiciables de cet accord.

Communiqué d’Interbev du 8 septembre 2017.

Depuis plusieurs mois, INTERBEV ne cesse d’alerter les pouvoirs publics et les responsables européens sur les dangers de cet accord CETA qui prévoit un contingent d’importation de 65 000 tonnes de viandes bovines. Ces craintes se révèlent confirmées par les conclusions des experts, qui mettent en évidence un système de production éloigné en tous points des attentes des consommateurs européens, notamment en matière d’environnement et de sécurité sanitaire.

Pour Dominique Langlois, président d’INTERBEV « Le Président de la République s’était engagé à faire modifier le texte si les conclusions de la commission d’experts étaient négatives. Nous lui demandons par conséquent de refuser l’application de cet accord, destructeur pour nos filières et allant à l’encontre de nos choix d’alimentation. Nous appelons par ailleurs les parlementaires, qui devront prochainement se prononcer sur le texte, à le rejeter au regard de ces conclusions ».

INTERBEV appelle le Président Emmanuel Macron à se coordonner avec ses homologues européens, pour annuler l’application provisoire du CETA, prévue initialement le 21 septembre prochain. 


Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article