Confort et simplicité dans le nouvel engraissement

Grâce à ses plafonds laqués blancs, le nouveau bâtiment d’engraissement de Philippe et Lydia Le Clère (photo) est lumineux et facile à laver. La ventilation centralisée basse offre une ambiance saine. Le bâtiment flambant neuf accueillera bientôt ses premiers pensionnaires. Affichant 1 080 places (dans six salles) et remplaçant un bâtiment qui n’en comptait que 650, il va permettre à Philippe et Lydia Le Clère de rapatrier la partie d’engraissement qui était réalisée à l’extérieur. Du fait de l’amélioration des performances techniques, les places en engraissement étaient devenues insuffisantes sur l’élevage. D’où l’investissement dans un nouveau bâtiment, simple d’utilisation et confortable. Isolation et rigidité Pour le plafond, les éleveurs ont choisi un matériau innovant, issu d’un partenariat entre les sociétés Berthelot Charpentes et Recticel (Cronus). « Ce panneau d’isolation thermique a été inventé pour l’agroalimentaire. Il est constitué au centre d’une mousse de polyisocyanurate rigide qui est revêtue sur sa face supérieure d’aluminium et sur sa face visible, à l’intérieur des salles, de polyesther laqué blanc », explique Jean Berthelot, l’installateur. « Cette finition facilite le lavage, permettant des économies d’eau. Les panneaux résistent à une pression allant jusqu’à 200 bars. Plus besoin de démonter les rotobuses pour laver le plafond… » Autre avantage du plafond : « De couleur blanche, il apporte de la luminosité aux salles. Des fenêtres panoramiques et des lampes-led imitant la lumière du jour génèrent aussi du confort visuel », continue Philippe Le Clère. Gaine centralisée sous le couloir Pour la ventilation du bâtiment, selon la consigne de température, des trappes positionnées sous les caillebotis s’ouvrent pour laisser passer l’air dans la gaine centralisée sous le couloir. L’air est aspiré par des cheminées d’extraction, situées sur chacun des pignons du bâtiment et équipées de ventilateurs économes en énergie. « L’air situé sous la charpente arrive par appel d’air dans les salles d’engraissement. Il entre via des QD1 dont les volets s’ouvrent mécaniquement sans besoin d’énergie », précise Jean Berthelot. Au global, les éleveurs tablent sur une consommation d’énergie identique à leur ancien bâtiment, mais avec 430 places de plus. Filtrée, l’eau de pluie des toitures est récupérée dans une réserve de 10 000 L pour servir au lavage des salles. Grâce à un système automatique de trempage, programmé en plusieurs séquences sur toute une nuit, le nettoyage est également simplifié.

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