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Grippe aviaire : renforcer les mesures de biosécurité

Suite à la découverte de plusieurs cas d’Influenza Aviaire H5N8 dans des élevages de canards gras en France, le GDS Bretagne OVS animal rappelle les mesures de biosécurité.

La France qui devait retrouver son statut indemne d’Influenza Aviaire le 3 décembre devra encore attendre suite à la découverte de plusieurs cas d’IAHP à virus H5N8 dans des élevages de canards prêt-à-gaver du Sud Ouest. Le territoire français dans son ensemble vient de passer en risque élevé. Le GDS Bretagne OVS animal rappelle aux aviculteurs les mesures de biosécurité à appliquer dans tous les élevages, ainsi que l’obligation du confinement des volailles plein air et celles des particuliers sans dérogation possible.

Être vigilant sur la désinfection

Il faut tout d’abord restreindre les visites à celles qui sont strictement nécessaires. Les visiteurs autorisés à rentrer dans les élevages doivent changer de tenue, se laver et se désinfecter les mains. « Il faut interdire l’entrée du camion d’équarrissage dans la zone professionnelle. Les camions de livraison (aliment, gaz, animaux…) doivent désinfecter leurs roues à l’entrée de la zone professionnelle par pulvérisation d’une solution désinfectante », rappelle Félix Mahé, référent technique avicole du GDS Bretagne.

Une attention particulière doit être portée sur le personnel et les véhicules lors des enlèvements partiels des volailles. Le personnel doit arriver et rentrer dans les bâtiments avec une tenue propre. Les camions de l’abattoir et chargeur de containers doivent être propres et désinfectés. « Tout manquement à ces règles devra être signalé à votre organisation de production ou au GDS Bretagne pour rappel aux personnes et entreprises qui ne les appliqueraient pas. »

Signaler tout comportement anormal

Le GDS Bretagne conseille de désinfecter régulièrement la zone empruntée par les véhicules dont l’entrée est essentielle au fonctionnement normal de l’élevage, à raison de 500 grammes/m2 de chaux vive. « Cette désinfection régulière est recommandée en complément de celle réalisée sur les roues afin d’assainir et de prévenir la contamination de cette zone sensible », déclare Félix Mahé.

Lors du transport des fumiers stockés sur les parcelles, Il faut éviter d’en disperser sur le parcours entre les bâtiments et le lieu de stockage. Les tas de fumier stockés au champ doivent être couverts d’une bâche pour éviter aux nuisibles et aux oiseaux sauvages d’y accéder. Les aviculteurs doivent renforcer la surveillance de leurs volailles : « Toute activité réduite des animaux (morbidité), mortalités, chute de ponte, baisse de la consommation d’eau, d’aliment et tout autre comportement anormal doivent être
signalés à votre vétérinaire sanitaire ou à votre technicien d’élevage », indique Félix Mahé. Il est aussi important de vérifier l’état du dispositif anti-oiseaux sur les bâtiments. Lors du vide sanitaire, les poulaillers doivent être clos.

Confinement des volailles plein-air

Pour les élevages plein air et les volailles des particuliers, le confinement des animaux est obligatoire sans dérogation possible. « Le problème du confinement des volailles plein air entraînant la perte de leur qualification a fait l’objet de discussions qui ont évolué favorablement vers l’introduction dans les cahiers des charges d’une possible période de confinement sans conséquence de perte de leur signe de qualité », informe le GDS Bretagne.


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