David et Éric Morin espèrent ramener un prix de Colmar avec Idole, ici en compagnie de Mickael Leroy, stagiaire. - Illustration Idole, jeune vache sur le toit de l’Europe
David et Éric Morin espèrent ramener un prix de Colmar avec Idole, ici en compagnie de Mickael Leroy, stagiaire.

Idole, jeune vache sur le toit de l’Europe

La confrontation européenne de Colmar met la lumière sur les races Prim’Holstein noire et rouge du continent. Rencontre avec un éleveur finistérien participant au concours.

Isolée dans son box, la jeune laitière a attendu le grand départ pour les Vosges (88), où 25 vaches françaises ont patienté avant le grand show de Colmar (68). Le long voyage a démarré mercredi dernier, au départ de Guingamp. Pour le Finistère, deux élevages représenteront le département, avec pour représentantes Capj Irana du Gaec Cabon, de Plourin, et Idole, Red Holstein, du Gaec des Châtaigniers, de Plouégat-Moysan.

[caption id=”attachment_19847″ align=”aligncenter” width=”600″]David et Éric Morin espèrent ramener un prix de Colmar avec Idole, ici en compagnie de Mickael Leroy, stagiaire. David et Éric Morin espèrent ramener un prix de Colmar avec Idole, ici en compagnie de Mickael Leroy, stagiaire.[/caption]

« 2 de mes animaux ont été présélectionnés au festival Agrideiz de Morlaix. Au final, c’est la jeune vache de 3 ans qui a été préférée pour cette confrontation européenne », témoigne Éric Morin, éleveur propriétaire d’Idole. Son style et ses qualités complètes ont été remarqués. Elle participera vendredi dans la catégorie des vaches en 1re lactation du concours Red Holstein.

Du rouge depuis toujours

La robe des animaux de l’élevage a toujours été couleur rubis : « Mon grand-père faisait déjà des concours. Il a démarré avec de la Pie Rouges, pour basculer vers la Red Holstein. J’apprécie à mon tour leur caractère ». Éric Morin a choisi Acmé comme taureau pour «ramener de la morphologie, de la finesse ». Les taureaux canadiens sont aussi utilisés par les deux associés, pour ces critères morphologiques. La belle pourra se frotter à ses cousines étrangères, comme des vaches suisses ou allemandes, bassins à fortes proportions de Red Holstein.

Du côté de la préparation, le Gaec des Châtaigniers a alimenté sa favorite progressivement par de la luzerne et de la pulpe de betteraves. « Il faut l’habituer au foin des Vosges ». Sur les 25 challengers titulaires françaises, 15 sont noires et 10 sont rouges. Au total, la Bretagne envoie 11 vaches titulaires et suppléantes à Colmar.

Le Gaec des Châtaigniers en chiffres

•2 associés, Éric et David Morin, aidés par leurs parents,
•SAU de 100 ha 110 vaches laitières,
•Atelier veau de boucherie.


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