semences-traites - Illustration Risque confirmé des néonicotinoïdes pour les abeilles

Risque confirmé des néonicotinoïdes pour les abeilles

La pulvérisation foliaire des néonicotinoïdes présente un risque important pour les abeilles, confirme l’Efsa.

L’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) a confirmé dans un avis du 26 août que l’application de pesticides néonicotinoïdes sous forme de pulvérisation foliaire présente un risque important pour les abeilles. Cette nouvelle évaluation de la clothianidine, de l’imidaclopride et du thiaméthoxame, pour tous les usages autres que le traitement des semences et les granules, montre que « dans les cas où l’évaluation a pu être finalisée, des risques élevés (pour les abeilles) ont été identifiés ou n’ont pas pu être exclus ». Le recours à ces molécules dans des serres fixes (ce qu’autorise actuellement la législation européenne) présente un risque faible pour les abeilles, notent les experts. Des « conclusions conformes » à celles rendues il y a deux ans, souligne l’Efsa. L’Autorité européenne indique par ailleurs le manque de connaissances sur les impacts de ces molécules sur les autres pollinisateurs. Le risque lié à l’accumulation de ces molécules dans les eaux de surface n’a pas non plus pu être complètement analysé.

En réaction, la Commission européenne a estimé que ces conclusions renforcent la décision qu’elle a prise en 2013 de restreindre l’usage de ces molécules. L’utilisation de ces trois substances est interdite depuis 2014 dans l’UE en tant que traitement de semences ou de sol sur les cultures qui attirent les abeilles et sur les céréales autres que les céréales d’hiver et en pulvérisation foliaire sur les cultures qui attirent les abeilles et les céréales, sauf dans les serres ou après la floraison.

Bruxelles est également en train de procéder à la réévaluation scientifique de la clothianidine, de l’imidaclopride et du thiaméthoxame utilisés comme traitement de semence ou en granule. Les restrictions imposées sur l’usage de ces trois néonicotinoïdes ainsi que celui du fipronil, restent donc en place dans l’attente de leur réévaluation complète.


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