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Pomme de terre : le plant breton s’exporte

Bretagne Plants retraçait les grandes lignes de la dernière campagne lors de son assemblée générale mercredi dernier.

« 2014 a été une année fournie au niveau des nouvelles variétés inscrites. Ambrine, Armorine, Diademe, Ferrari, Frivol et Passion viennent étoffer la gamme de produits. À cela s’ajoutent 4 variétés qui ont effectués leurs deux années d’essais officiels et seront inscrites au catalogue européen début 2015 », explique Emmanuel Guillery, directeur de Bretagne Plants. Cette dynamique à l’innovation permet de s’armer davantage pour la conquête de nouveaux marchés. À ce titre, le directeur a rappelé les résultats en progression des plants destinés à l’exportation : « Avec plus de 81 000 tonnes, les exportations de plants de Bretagne sont en progression de 11 % sur 2013/2014, soit un niveau égal à la moyenne des trois dernières campagnes. Sur le plan variétal, Spunta reste la référence sur le Maghreb et le Moyen-Orient ».

Les marges progressent

Les bonnes conditions de récolte de cette dernière campagne, couplée à une augmentation des tonnages de 10 % font progresser les marges. « Le produit brut, les marges brutes et nettes progressent par rapport à la campagne précédente en raison de l’augmentation du rendement, portant à 137 000 tonnes le volume commercialisé ». Au niveau culture, les plantations précoces se sont mieux comportées. Par rapport aux plantations d’avril, les plants mis en terre en mai ont favorisé le feuillage plutôt que le tubercule. La protection sanitaire a été maîtrisée cette année, mis à part les attaques de taupins qui inquiètent les producteurs.

Usage orphelin ?

Concernant ce ravageur, les solutions disparaissent et laissent le champ libre à son développement. « Le retrait de l’homologation de plusieurs insecticides utilisés en pomme de terre et pour d’autres cultures de la rotation comme le maïs nous laisse sans solutions. À cela s’ajoute une diminution constatée des travaux du sol, dont le labour ou le déchaumage, avaient comme intérêt la perturbation du cycle des larves », note Dominique Morvan, président de Bretagne Plants. Pour l’instant, pas de réponse par rapport à une demande de dérogation d’utilisation du Mocap, et les autres spécialités commerciales testées ne semblent pas donner entière satisfaction. Fanch Paranthoën


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