Le porc doit s’adapter au drive

porc-grande-distribution-viande-francaise-drive - Illustration Le porc doit s’adapter au drive

La distribution de porc dans les enseignes de hard-discount poursuit son recul en 2013, confirmant les difficultés du format. En revanche, les circuits de proximité (supérettes, boucheries traditionnelles) ont gagné des parts de marché.

Sur le porc frais, les circuits traditionnels (10,2 % des achats) sont repassés devant le hard-discount (9,5 %). Les hyper et supermarchés ont connu une année difficile avec un recul sur le porc frais et une stagnation sur la charcuterie. La situation s’explique en partie par l’essor du drive, lié à la croissance considérable du parc commercial.

Tous achats confondus, le drive a été fréquenté par près de 24 % des Français en 2013, contre 17 % en 2012. Or, une grande partie de la croissance du drive provient d’une désaffection des hypermarchés. Ce nouveau canal concerne encore peu le porc frais (1 % des achats), mais un peu plus la charcuterie, avec 2,5 % des achats, soit autant que pour les marchés forains. Ces mouvements illustrent l’évolution des rapports des consommateurs avec les lieux de vente, qui modifie la manière avec laquelle ils sont confrontés à l’offre existante. S’adapter à ces évolutions est un enjeu crucial pour la filière. Source : Ifip


Fermer l'écran superposé de recherche

Rechercher un article